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Critique de gonewiththegreen


Marc est banquier et se trouve à Moscou où il tombe sous le charme de Tania. Coïncidence , la mère de Tania a connu le père de Marc, René, lors de la fête des 50 de la révolution d'Octobre. En effet, René était en liaison avec Dodikov, grand père de la mère de Tania et ami de Lenine...
Voilà, les trois époques sont plantées : La révolution d'Octobre, 1967 et la commémoration des 50 ans du communisme et 2015.

J'ai lu quelques ouvrages de Patrick Besson, avec des sentiments inégaux : J'ai adoré les Braban ou Mais le fleuve tuera l'homme blanc . J'en ai moins aimé d'autres. Celui est à ranger dans les réussites.

Comme à l' habitude avec Besson, on est sur un roman érudit, où la politique est prégnante. L'auteur assène ses vérités, la dérision n'est jamais loin.
Comme parfois , je ne suis pas fan de ses dialogues sous forme de ping pong, où chaque phrase claque et écrase l'autre. Cela rend parfois le texte très théâtral.
Pour autant, l'histoire est prenante , au delà du coté historique et de la multitude d'anecdotes attenantes, les personnages équivoques , comme souvent chez Besson, la structure du roman , où les époques se croisent très intéressante.
On ne s'ennuie pas , on s'instruit et l'on s'amuse même de phrase comme 'Les bolcheviks instaurent le droit de vote à 18 ans, puis suppriment les élections" ou encore "les orthodoxes prient debout, les catholiques assis et les musulmans en levrette".
Voilà, c'est Patrick Besson , on aime ou pas . Moi, je suis plutôt fan !

Merci à Babelio et aux éditions Stock pour leur confiance.
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