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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La palette de l'ange appartient à cette catégorie très particulière des romans noirs à l'ambiance urbaine. Ici, pas de campagne anglaise verdoyante dominée par de jolis cottages (c'est pas Barnaby), mais bien une intrigue profondément parisienne, ancrée dans son territoire. Tout y sent le goudron, la pollution, l'anonymat de passage, les errants, les noctambules insaisissables. C'est ce qui m'a d'emblée frappée à la lecture des premières pages. L'atmosphère est posée, immuable, on adhère ou pas, à vous de juger. Ici, notre histoire met en scène un tueur dont on comprend assez vite intentions (la vengeance), des meurtres glauques à la mise en scène macabre et un commissaire torturé (encore) répondant au doux et improbable sobriquet de Chrétien Bompard. Peu diplomate, au tact aussi présent que de l'eau dans le désert, notre héros est entouré d'acolytes originaux dont un inspecteur qui est un véritable queutard fini. Rapidement, nos fins limiers se rendent compte que les victimes sont liées par un secret en la personne du tueur. La question reste de savoir pourquoi ce dernier a décidé de les dégommer.
La palette de l'ange est une histoire de vengeance qui bouscule le genre et évite les écueils manichéens : les méchants ont des motivations certes morbides mais compréhensibles ; les victimes sont loin d'être des enfants de choeur. Catherine Bessonnart nous livre un bon roman noir, aux personnages plutôt fouillés (même si le commissaire torturé reste un grand classique mais que faire !). Pour autant il ne me laissera pas un souvenir impérissable : j'ai trouvé que l'écriture manquait un brin de dynamisme, ce fameux petit plus qui nous fait tourner avidement les pages. La progression de l'intrigue a parfois été empesée par des passages trop plats, sans consistance. Bref et pour conclure, un bon roman qui ne démérite pas loin de là mais qui ne figure pas parmi mon top five. Mais je resterai attentive aux prochaines aventures de notre Chrétien Bompard car je ne doute pas que les intrigues prendront de la consistance au fur et à mesure. Je remercie en tout cas Babelio et les éditions de l'Aube pour ce partenariat.

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Nous retrouvons le commissaire Chrétien Bompard et ...
Il ne fume toujours pas, il est toujours aussi amoureux de Mathilde, il est toujours aussi attachant dans ce qui semble être sa fragilité, sa délicatesse ....
Ses digressions permettent de suivre la piste de l'énigme, et de découvrir la vérité et le cortège de malheur qui parfois accompagne certaines destinées ....
Le roman nous soumet un beau texte :
"Si tu étais aveugle, je te raconterais le monde et ses couleurs,
Si tu perdais l'ouïe, je te dessinerais le chant de l'univers, la musique du monde et le bruissement d'ailes."
Plutôt élégant comme déclaration d'amour....
Les lieux sont un peu indifférents géographiquement s'entend, car l'atmosphère qu'ils dégagent est importante et prend sa part dans la construction de l'histoire....
Par contre, je n'ai pas trop accroché à l'intrigue,.... Un peu compliquée, un peu tirée par les cheveux, un peu embrouillée. le fil conducteur est resté un peu trop lâche et ne m'a pas passionnée, mais ce n'est pas ce qui est le plus important dans une histoire d'amour !
Et j'ai beaucoup aimé la petite touche d'humour, comment Chrétien Bompard devient Monsieur Dame ! Il faut lire ce texte jusqu'au bout pour le découvrir.
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Le commissaire Chrétien Bompard et ses 2 fidèles lieutenants (voir le livre précédent "et si Notre-Dame de la nuit" ), Grenelle et Machnel, vont avoir du fil à retordre pour résoudre une enquête où les cadavres se multiplient et où ils ne trouvent rien qui les relient, à part les armes des crimes. Ils vont tâtonner ensemble, avec leur manière bien à eux d'échanger des infos plus ou moins pertinentes.
Bompard à parfois des airs du commissaire Adamsberg de Fred Vargas, dans sa manière d'agir, de se perdre dans des réflexions qui parfois n'ont rien à voir avec l'enquête.
Son ex-femme, Mathilde ( tien, il y a aussi une Mathilde chez Fred Vargas), prends une grande place dans sa vie, personnelle et professionnelle, elle fait parti intégrante de l'histoire, d'où elle n'est pourtant qu'un personnage secondaire. Cela donne un coté profondément humain et vulnérable à Bompard.
Rien d'original cependant dans cette enquête mais ce qui fait que j'ai tout de même aimé la lire c'est que son auteur, Catherine Bessonart, soigne particulièrement son écriture, rajoute par ci par là quelques pointes d'humour, qui allègent le récit que l'on ressent de plus en plus sordide...Une vengeance glaçante mais que l'on comprendrait presque. c'est dire si le propos est bien emmené.

Ayant aussi lu son troisième opus, toujours avec le commissaire Bompard, j'attends la suite des écrits de cette auteure, même sans son commissaire.
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On retrouve le commissaire Chrétien Bompard dans une enquête où les morts se succèdent sans lien apparent; j'ai trouvé cette histoire difficile à suivre et les digressions du commissaire m'ont troublé et dans lesquelles je me suis perdue plus d'une fois; je n'ai pas tout compris et j'ai été déçu par le manque d'explications des motivations du tueur!
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