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Critique de marina53


Hôpital Victor Provo, Roubaix. Unité de soins palliatifs. Pour son stage infirmier, Juliette vient d'intégrer le service du professeur Heuclin, malgré les mises en garde de son entourage qui lui conseillait de se blinder avant. le professeur la conduit dans la salle de réunion où, chaque matin, les équipes discutent de l'évolution des malades. Là, la jeune femme fait la connaissance aussi bien des infirmières que des aides soignantes qui, tour à tour, rendent compte des différents patients. La réunion est bientôt interrompue par un infirmier qui demande au professeur de venir dans la chambre 7. Un premier décès pour la jeune élève-infirmière...

Sujet certes peu réjouissant et pourtant qui nous concerne/ra tous, nous-mêmes dans quelques années ou l'un de nos proches : la fin de vie et les soins palliatifs. Pour être au plus près, Xavier Bétaucourt et Olivier Perret ont intégré le service des soins palliatifs de l'hôpital de Roubaix et ont questionné le personnel soignant, aussi bien sur leur quotidien, leurs vocations (pour la plupart), leurs compétences que sur leurs relations avec le malade et son entourage. L'on comprend que, même si la mort fait partie intégrante de leur quotidien, il ne leur est jamais facile d'y faire face. Les portraits, aussi bien des soignants que des malades (peu approfondis) sont touchants mais auraient mérité d'être plus développés. L'on peine à s'attacher et à véritablement cerner le quotidien de ce service. Des séquences historiques, religieuses ou venues d'ailleurs (comme le rituel du Ma'nene en Indonésie, le spiritualisme des soeurs Fox en 1848 à New-York ou encore l'apparition du mot euthanasie au XVIIè siècle par le philosophe Francis Bacon) apportent un certain éclairage sur le rapport que les hommes entretiennent avec la mort. Graphiquement, les lavis gris d'Olivier Perret adoucissent quelque peu la gravité du sujet.
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