Citations sur La ligue des libertins, tome 1 : un mariage salvateur (12)
Elle considérait ces questions de mariage de façon abstraite, les séparant ostensiblement de son expérience récente. Oui. Un homme doux et aimant. Calme. Fiable. Une personne avec qui partager les fardeaux du quotidien. Elle ne souhaitait plus être seule.
Les femmes sont plus sournoises que les hommes en matière de punitions.
Les gens se montrent toujours curieux face à une veuve sans aucun lien familial apparent, surtout si elle a un enfant.
Comme c’est étrange qu’un ornement puisse durer plus longtemps qu’un être humain, et ne souffrir d’aucune blessure…
Cette femme était, comme vous le savez, une gourgandine et une mère maquerelle à ses heures, mais elle avait des penchants très particuliers pour les hommes qu’elle choisissait pour son bon plaisir. Elle avait un goût pour les hommes jeunes, et son plus grand bonheur consistait à prendre des jouvenceaux dans ses filets, leur apprendre à satisfaire ses moindres désirs, puis les rejeter et les laisser se morfondre.
Si seulement la vie pouvait être aussi simple qu’une valse.
Une femme doit ressentir de la haine pour se montrer cruelle.
Nous n’avions rien contre les punitions méritées, voyez-vous, seulement contre ceux qui nous brimaient gratuitement. Ils se sont vite mis à chercher des proies plus faciles.
C’était une beauté, ne manquant ni de grâce ni de charme au naturel. Dans les quelques regards qu’il avait épiés chez ce couple, il décela des sentiments forts et une compréhension indubitable.
Je ne puis que compatir avec ce que son pauvre frère ressent. Un homme si cultivé. Elle l’a piégé, à coup sûr. On ne peut que se désoler de son sort, même si l’on pourrait dire qu’il n’a récolté là que son dû…