Citations sur Jusqu'à ce que l'amour nous sépare (Aurélien, sa dinde et m.. (13)
De deux choses l'une, Mimi : soit je le laisse se marier, soit je le convaincs de ne pas se marier... avec elle.
Ah, maintenant que tu en parles, révise les procédures d'expulsion de Hong Kong et les détentions administratives. Et je te suggère d'inviter Martinez à se mettre à jour en droit criminel chinois, on ne sait jamais, je risque d'avoir besoin de vos services !
Toutes les contradictions d'une amitié forte s'y retrouvaient : un attachement extrême, de la frustration, de la jalousie parfois, mais aussi de petits et grands moments de bonheur.
- Elle m'a fait changer mon fusil d'épaule. Elle a envie de construire quelque chose, une famille. Et je dois avoir mon horloge biologique qui s'est mise à tourner.
Sauf que l'horloge biologique des mecs ne les entraîne en général que vers le bar, l'achat d'un cabriolet ou d'une grosse moto ainsi que, bien entendu, l'adultère.
Donnez à un homme ce que tous ses congénères appellent de leurs vœux les plus chers et il finira – au bout de douze malheureux petits mois – par faire la fine bouche et cracher dans la soupe !
C’est une vraie pyromane, cette femme. À côté d’elle, les volcans en activité du Kamtchatka ressemblent au Puy-de-Dôme !
S’il y avait bien une chose qui avait le don de m’énerver, c’était les clients qui changent d’avis comme de chemise. Encore qu’en ce qui concernait celui-là, son problème se situait plutôt dans la difficulté d’en garder une sur le dos… L’expérience m’a appris qu’il valait mieux prendre le temps de la réflexion et s’assurer que les clients étaient bien décidés avant de foncer tête baissée dans les procédures, erreur que bon nombre de mes confrères commettaient. Une vue à court terme, j’en suis convaincue. En revanche, une fois que les hostilités sont lancées, là, il n’y a plus rien pour m’arrêter.
On a beau bien connaître quelqu’un, partager plein de moments avec lui, ses confidences, une grande complicité, il faut admettre que coucher ensemble modifie la perspective de la relation, de l’amitié.
Aussi caustiques l’un que l’autre, aussi pince-sans-rire, nous avons instantanément formé un duo de choc. Et ça, c’est précieux. Il n’avait même pas fallu une semaine pour que l’on devienne inséparables. Comme si nous nous étions toujours connus. Même si je dois admettre qu’Aurélien avait tout pour me plaire, j’ai vite compris que je tenais plus à son amitié qu’à quoi que ce soit d’autre. Je ne sais trop comment expliquer cette « segmentation », mais elle m’avait paru évidente, dès le départ. Pour lui aussi. Peut-être aussi était-ce dû au fait que nous étions chacun avec quelqu’un. Rien de bien sérieux, d’un côté comme de l’autre. Avec le recul, il est possible que compte tenu de notre complicité, nous n’étions pas prêts, ni l’un ni l’autre à nous investir dans des « relations sérieuses ».
Adultère, ennui, incompatibilité d’humeur, rêves désaccordés, l’éventail est finalement restreint, mais les déclinaisons sont multiples. Aussi infinies que chaque couple est différent. C’est ce qui fait le sel de mon métier. La plupart du temps, je m’ennuie car j’appréhende très vite les choses et une fois l’autopsie pratiquée, je m’ennuie.