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Critique de AuroreCarmon


Je remercie Alain Bidaux pour ce sp, ce fut une agréable surprise.
Ce roman est un polar noir avec des personnages calculateurs, assez ignobles chacun à leur façon.
Ça commence par un banal licenciement dans une société peu scrupuleuse. Sergeï, la victime, pour se venger, décide d'engager un tueur à gages. Nous voilà donc amenés rapidement au coeur de l'intrigue.
Nous allons faire la connaissance de Mercedes, profession : tueuse à gages. C'est un personnage ambivalent, à la fois meurtrière de sang-froid et femme qui refuse de vieillir à grand renfort de chirurgie esthétique, de maquillage et de dessins animés pour enfants en bas âge. J'ai beaucoup aimé les explications fournies par l'auteur sur la vie passée de Mercedes, ce qui éclaire grandement le lecteur sur ce pourquoi elle est devenue tueuse à gages. Ses petites manies, ses rituels sont décrits dans les moindres détails. D'ailleurs j'aurais bien aimé que les autres personnages secondaires tels que Ravier, Blédur soient un peu plus fouillés, on ne les visualise que superficiellement. le « pédégé » je comprends, de par son poste il doit rester incognito.
L'assassinat commandité par Sergeï va nous propulser dans une spirale infernale où plusieurs meurtres vont être commis. Nous allons y rencontrer des protagonistes tous plus détestables les uns que les autres. le canevas du récit est très original. Malgré son crime, j'ai bien aimé le personnage de Sergeï, sa dégaine, son look vieux beau, il est attachant.
A un moment Sergeï va se rendre compte de ce qu'il a provoqué, il va avoir peur et tout ceci va peser très lourd sur sa conscience. Vont s'en suivre des retournements de situation, des manipulations, des rebondissements ubuesques et une fin en apothéose. La boucle est bouclée.
Le tout est grinçant malgré quelques toutes petites incohérences, on fait facilement l'impasse dessus car cela ne gâche en rien l'histoire. le rythme est soutenu, je ne me suis pas ennuyée. La plume est fluide, addictive.
C'est une société passée au vitriol que nous décrit Alain Bidaux.
J'ai passé un excellent moment de lecture, par certains aspects j'ai pensé à Frédéric Dard et à Nikita.
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