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EAN : 978B09V8GX2VJ
250 pages
(09/03/2022)
4.07/5   27 notes
Résumé :
Grand amateur de Harley-Davidson, de santiags cousues main et de la star Iggy Pop, Sergueï Romanov est chargé des relations publiques auprès de Nature Harmony, une grosse entreprise de pesticides. Sa mission : minimiser la dangerosité des produits de sa boîte auprès des médias, des élus et du grand public. Son credo : seul compte le profit.

Le DRH de Nature Harmony profite d´un plan de restructuration pour licencier dans des conditions humiliantes Ser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Quand l'auteur m'a proposé de découvrir son roman, j'ai été très intriguée par la quatrième de couverture et j'ai eu envie de voir sur quels chemins il allait nous emmener avec cette histoire bien mouvementée. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé la façon dont il a construit son récit où les rebondissements sont nombreux.

Si l'histoire commence de façon assez classique avec une personne qui engage une tueuse à gages pour un contrat, la suite va prendre un tournant complètement inattendu et nous offrir un récit original et qui sort des sentiers battus. Alors que les contrats s'enchaînent, Mercedes va se trouver au coeur d'une sombre affaire qui la dépasse un peu et qui pourrait bien lui coûter très cher, comme à un de ses commanditaires qui ne sait pas forcément poser les bonnes questions…

Ici tout est affaire de sombre vengeance, mais une vengeance qui va être poussée à son paroxysme, au point que tout va déraper et transformer la vie de nombreux protagonistes. Autant dire que Nature Harmony est une entreprise qui cache bien des secrets et qui présente un côté des plus sombres, une noirceur qui va englober de nombreux personnages.

J'ai beaucoup aimé l'évolution du fil rouge, car je ne m'attendais pas à certains retournements de situation et j'aime être surprise. Je dois dire que j'ai même trouvé certains passages assez drôles du fait de l'impact inattendu qu'ils ont eu, tout ça à cause d'une perte de la vision globale de la situation. Une fois que cette dernière est perdue, difficile de prendre tous les éléments en considération et c'est là que les erreurs arrivent… Et ces erreurs peuvent coûter très cher !

J'ai donc passé un très bon moment avec ce roman. L'auteur nous offre un récit abouti, bien qu'agrémenté de quelques passages un peu plus lents qui cassent un peu le rythme à mon goût. J'aurais aussi aimé suivre encore plus Mercedes, son parcours, sa vie, car ce personnage est vraiment intrigant et pourrait être mis encore plus en avant. Mais malgré cela, l'histoire reste très intéressante et nous n'avons qu'une envie : savoir comment tout cela va se terminer !

En bref, si vous cherchez un roman qui sort de l'ordinaire et qui met en avant une tueuse à gages charismatique, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette histoire rapidement.
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"Les carnavals d'une tueuse à gages" m'a été proposé par l'auteur, Alain Bidaux dans le cadre d'un service presse numérique. Je le remercie pour l'envoi de son livre en version numérique !

Pour en venir au livre, il s'agit d'un roman policier qui traite d'une vengeance personnelle de Sergueï qui se fait licencier de son entreprise nécessitant l'engagement d'une tueuse à gages, Mercedes, afin qu'elle se réalise. Attention, la mission risque d'être périlleuse et semée d'embûches.

Le rôle de Mercedes, la tueuse à gages, est digne de celui d'un agent secret pas si parfait, c'est-à-dire que malgré un professionnalisme hors-pair, un détail involontairement laissé peut tout gâcher et se retourner très rapidement contre elle. de plus, elle risque de se faire repérer du fait qu'elle mène une double vie : sa vie quotidienne et sa carrière de tueuse à gages.

Tout au long du roman, on constate qu'il ne faut jamais se faire justice soi-même ou via quelqu'un d'autre (cf : loi du Talion), les représailles quelle que soit leur nature ne sont jamais très loin !
Effectivement, le récit démontre qu'une "bonne leçon" n'est pas forcément la meilleure des solutions. Elle peut être le début de l'enclenchement d'un engrenage qui ne prend pas fin, risquant de causer plus de dommages collatéraux que prévu, notamment un ou plusieurs membres de notre famille, nos amis, etc.
Il faut alors toujours faire attention à ce qu'on fait, où l'on va et qui on fréquente et, surtout, ne jamais se confier à qui que ce soit, pas même ses proches !
Aussi, parfois, malgré une confiance espérée à la police, celle-ci n'est pas forcément la plus présente lorsqu'on a besoin d'elle, puisqu'elle n'est pas forcément la plus efficace et la plus rapide à nos yeux, surtout lorsqu'il s'agit de mettre la main sur ceux qui ont commis ou ordonné la vendetta des anciens et actuels membres du personnel de la société dans laquelle était employée Sergueï.

Concrètement, la mise en place de l'action et de l'intrigue nous permet de cerner et de suivre sans encombres l'histoire et l'intensité progressive de l'action. C'est un rythme narratif à une vitesse juste qui ne perd pas le lecteur. le roman est bien écrit avec une maîtrise de l'ordre des choses et du temps.

'Les carnavals d'une tueuse à gages" est un roman policier intéressant qui suit le quotidien d'une tueuse à gages : son rôle et ses diverses tenues qu'elle prend au sérieux. C'est comme si Mercedes participait tous les jours à un festival de carnaval. Peut-être une référence cachée au célèbre carnaval de Rio ?

Au-delà d'une vengeance personnelle qui tourne au cauchemar pour Sergueï et Mercedes, l'auteur apporte sa touche d'exotisme par l'évocation du Brésil, pays dans lequel il vit à travers les liens familiaux de Mercedes, ainsi qu'un bel hommage à sa langue natale qu'est le français, langue dans laquelle il écrit ce roman policier.

Enfin, l'issue finale me laissait penser à une éventuelle suite sur le devenir de Mercedes et la suite de l'enquête. Un épilogue ajouté au récit aurait été le bienvenu.

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Je remercie Alain Bidaux pour ce sp, ce fut une agréable surprise.
Ce roman est un polar noir avec des personnages calculateurs, assez ignobles chacun à leur façon.
Ça commence par un banal licenciement dans une société peu scrupuleuse. Sergeï, la victime, pour se venger, décide d'engager un tueur à gages. Nous voilà donc amenés rapidement au coeur de l'intrigue.
Nous allons faire la connaissance de Mercedes, profession : tueuse à gages. C'est un personnage ambivalent, à la fois meurtrière de sang-froid et femme qui refuse de vieillir à grand renfort de chirurgie esthétique, de maquillage et de dessins animés pour enfants en bas âge. J'ai beaucoup aimé les explications fournies par l'auteur sur la vie passée de Mercedes, ce qui éclaire grandement le lecteur sur ce pourquoi elle est devenue tueuse à gages. Ses petites manies, ses rituels sont décrits dans les moindres détails. D'ailleurs j'aurais bien aimé que les autres personnages secondaires tels que Ravier, Blédur soient un peu plus fouillés, on ne les visualise que superficiellement. le « pédégé » je comprends, de par son poste il doit rester incognito.
L'assassinat commandité par Sergeï va nous propulser dans une spirale infernale où plusieurs meurtres vont être commis. Nous allons y rencontrer des protagonistes tous plus détestables les uns que les autres. le canevas du récit est très original. Malgré son crime, j'ai bien aimé le personnage de Sergeï, sa dégaine, son look vieux beau, il est attachant.
A un moment Sergeï va se rendre compte de ce qu'il a provoqué, il va avoir peur et tout ceci va peser très lourd sur sa conscience. Vont s'en suivre des retournements de situation, des manipulations, des rebondissements ubuesques et une fin en apothéose. La boucle est bouclée.
Le tout est grinçant malgré quelques toutes petites incohérences, on fait facilement l'impasse dessus car cela ne gâche en rien l'histoire. le rythme est soutenu, je ne me suis pas ennuyée. La plume est fluide, addictive.
C'est une société passée au vitriol que nous décrit Alain Bidaux.
J'ai passé un excellent moment de lecture, par certains aspects j'ai pensé à Frédéric Dard et à Nikita.
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Voici un roman policier assez étonnant, bien écrit, bien ficelé, d'une plume fluide, percutante et addictive. Les personnages que nous côtoyons sont, pour la plupart calculateurs, racistes, égocentriques et méprisent totalement la vie humaine. Et pourtant, ils sont si bien travaillés qu'ils en deviennent, presque, attachants.

On suit leurs aventures avec avidité, en se demandant jusqu'où peut nous emmener l'auteur dans sa spirale de violence absurde. Oui, absurde. Je ne vois pas d'autre mot pour qualifier ce manque total d'empathie et de remords, ce regard froid et détaché sur la vie d'autrui que l'auteur sait vraiment bien nous montrer.

Parfois, quelques longueurs nous permettent de partager le quotidien des personnages, un quotidien banal, égal à beaucoup d'êtres humains. Même si, dans ce roman noir, nous n'avons pas affaire à des êtres humains très banals. L'auteur connaît apparemment bien Paris, ses rues, ses lignes de métro. Seulement, pour qui ne connaît pas la capitale, ce ne sont que des noms et on a un peu de mal à suivre les différents parcours.

L'histoire se tient. Elle est cohérente et tout s'enchaîne, tout se déroule parfaitement pour faire passer un très bon moment au lecteur qui se lance dans cette aventure, jusqu'à un final inattendu. J'échafaudais de nombreuses fins et j'avoue que celle-ci m'a surprise et amusée.
Lien : https://labibliothequedallys..
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Sergueï Romanov, chargé de Relations Publiques chez Nature Harmony, une société peu scrupuleuse dans la vente de pesticides, est licencié par un DRH narcissique, lors d'un plan de restructuration.

Sergueï est un vieux beau, amateur de santiags, de Harley-Davidson et d'Iggy Pop, portant les cheveux longs, divorcé, père de jumeaux. Dans la lignée de la société, il ne recule devant aucune malversation pour placer un contrat juteux !

Suite à son licenciement, il décide de se venger en faisant liquider le DRH par une tueuse à gages.

Mercedes Da Silva, d'origine brésilienne, profession : tueuse à gages ; soixantenaire refusant de vieillir à coups de Botox et de chirurgie esthétique, aime les dessins animés pour jeunes enfants et les poissons rouges. Elle est tombée dans le milieu suite au décès de ses parents, alors qu'elle n'avait que 3 ans, initiée par son oncle, chargé de son éducation !

Les choses se déroulent sans accroc jusqu'à ce que Mercedes accepte un autre contrat et que Sergueï, pris de remords, ressente le besoin de se confesser. L'histoire prend alors une tournure inattendue, nous menant dans un imbroglio, dont certains ne sortiront peut-être pas indemnes...

Conclusion
Une histoire noire réunissant des personnages abjectes et paradoxaux.

L'auteur nous plonge directement dans le vif du sujet, nous tenant en haleine jusqu'à une fin des plus surprenantes.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle n'a pas laissé trainer des traces évidentes derrière elle, mais d'infimes particules de salive. J'ignore si elle souffre de coryza chronique, toujours est-il que grâce aux progrès scientifiques galopants dont bénéficie la police, les criminels enrhumés vont être obligés de prendre des précautions de plus en plus sophistiquées s'ils ne veulent pas aller pointer au chômage.
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