Avec la gouaille d'une Arletty remise au goût du jour,
Agnes Bihl a l'humour mordant pour dépeindre au vitriol des portraits forts de femmes fragiles car surbookées.
Le titre de ses nouvelles caustiques en référence de celui de
Stefan Zweig vingt-quatre heures de la vie d'une femme, montre que la femme se démène essayant d'être tout à la fois mère, épouse, amante, mais que l'amour et le bonheur ne sont pas toujours au rendez-vous.
De la femme enceinte, à la déprimée, ou de la femme battue à la grenouille de bénitier, ou de la femme qui boit à la femme infidèle; l'homme souvent présent n'a pas toujours le beau rôle et les sentiments pullulent.
L'argot rend ces femmes proches, leurs réactions sonnent vrai et bouleversent.
Agnes Bihl, auteur et interprête a déjà publié cinq albums de chansons.
36 heures de la vie d'une femme (parce que 24 c'est pas assez) est son premier texte en prose.
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