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Critique de Verdorie


Un peu déçue par cette BD post-apocalyptique à l'onirisme aquatique...
Quand on ouvre l'album, Bilal, par quelques phrases concises, présente le contexte dans lequel se déroulera le récit : une espèce de "big bang" bref et chaotique à fait sortir la terre-mère de ses gonds et... enfin vous connaissez la chanson....

Sous des conditions météorologiques déplorables et fantasques les seules routes navigables sûres restent les mers, qu'une poignée de survivants essaie de sillonner.
La mer dont il est question ici, est probablement la Méditerranée...ou pas, entourée de montagnes qui sont à leur place...ou pas, habitée par une faune marine qui a "poisson" ou "dauphin" de nom, mais pas leurs caractéristiques... Dans les cieux menaçants, on peut observer des animaux d'une certaine lourdeur terrestre qui peuvent maintenant voler sans ailes et un petit nombre d'humains ont des sens exacerbés par l'hybridation...

Le scénario, quasi inexistant, ne m'a pas enchanté (et les deux cowboys-duellistes qui parcourent l'histoire sur leurs montures zébrées, m'ont énervé avec leurs sempiternelles citations pessimistes).

Mais qui dit "Bilal", dit... Dessins !!
A l'instar des tortues, éléphants et... qui survolent les bateaux des anti-héros de cette histoire, j'ai pris de la hauteur et du recul pour regarder et admirer (!) les traits de crayon qui savent insuffler l'essence et caractériser les expressions sur les visages las et fatigués dans ce monde dominé par le gris... Blanc grisâtre, gris argile, bleu fumée, bleu brouillard...troué, par quelques tâches de rouge, qui rappellent que la vie est toujours là...
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