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Critique de umezzu
Le premier tome de cette BD d'Enki Bilal m'avait déjà fort impressionné. Bilal imagine, en 2041, le retour sur terre d'un cosmonaute, Kameron Obb, attaqué dans l'espace par une forme inconnue, qui lui occasionne des tâches bleuâtres.
Dans le même temps, tous les systèmes informatique sur terre se sont mis en carafe. le monde n'a plus accès à ses données. Et dans un univers où l'homme a (trop) fait confiance à la technique pour diffuser son savoir, c'est la catastrophe.
Mais, une seule personne semble, elle, avoir acquis la connaissance totale : cette personne, c'est Kameron Obb. Tous les pouvoirs politiques, tous les groupuscules terroristes, veulent s'emparer de cet homme pour reprendre l'ascendant.
Ce deuxième tome est celui de la fuite de Obb. Poursuivi par tous, alors que la maladie qui le ronge l'attaque. Dans le foutoir qu'est devenu la planète bleue, il ne peut compter que sur sa fille Gemma, qui manoeuvre pour lui permettre de rester en vie.
Les journaux sont diffusés à l'ancienne, truffés de fôtes d'ortograf. Tout, vraiment tout, a été oublié à force de se reposer sur l'informatique. Les plus riches voient leur programmes de rajeunissement et de vie éternelles à coup de diodes et d'implant devenir inefficaces. L'incapacité des politiques éclate au grand jour.
Bilal, au prétexte d'une BD de SF, propose une lecture critique de l'évolution de notre monde. Il le fait avec une touche d'humour, et une qualité de dessins comme toujours extraordinaire. Vivement la suite.
Dans le même temps, tous les systèmes informatique sur terre se sont mis en carafe. le monde n'a plus accès à ses données. Et dans un univers où l'homme a (trop) fait confiance à la technique pour diffuser son savoir, c'est la catastrophe.
Mais, une seule personne semble, elle, avoir acquis la connaissance totale : cette personne, c'est Kameron Obb. Tous les pouvoirs politiques, tous les groupuscules terroristes, veulent s'emparer de cet homme pour reprendre l'ascendant.
Ce deuxième tome est celui de la fuite de Obb. Poursuivi par tous, alors que la maladie qui le ronge l'attaque. Dans le foutoir qu'est devenu la planète bleue, il ne peut compter que sur sa fille Gemma, qui manoeuvre pour lui permettre de rester en vie.
Les journaux sont diffusés à l'ancienne, truffés de fôtes d'ortograf. Tout, vraiment tout, a été oublié à force de se reposer sur l'informatique. Les plus riches voient leur programmes de rajeunissement et de vie éternelles à coup de diodes et d'implant devenir inefficaces. L'incapacité des politiques éclate au grand jour.
Bilal, au prétexte d'une BD de SF, propose une lecture critique de l'évolution de notre monde. Il le fait avec une touche d'humour, et une qualité de dessins comme toujours extraordinaire. Vivement la suite.
