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Critique de camati
Tous mes remerciements à Babelio et aux Editions du Jasmin pour m'avoir fait découvrir "Plus fort que le vent", dont j'ai aimé l'écriture poétique dès les premières lignes, la façon simple mais subtile d'aborder le thème délicat de la maltraitance (sans préciser laquelle, laissant ainsi ouvert le champ des possibles) et l'espoir par l'incitation à sortir du silence, grâce à l'amitié.
Le texte commence ainsi: J'ai mal à mon écorce, gémit le flamboyant. Le flamboyant est un arbre tropical, on pourrait le croire fort avec un tel nom, mais les apparences sont trompeuses, comme souvent, car il porte des fleurs rouge vif. Rouge? la couleur du sang? de la douleur? de la honte?
Le vent profite de la nuit pour souffler fort et malmener le flamboyant. Dans les illustrations, le rouge laisse alors la place au bleu, couleur froide, et au noir qui cache l'agression. Le vent prend la forme d'un gros animal qui fait paraître l'arbre tout petit. S'agit-il d'un adulte face à un enfant? d'un parent et d'un enfant? d'un grand enfant et d'un plus petit? Chacun y mettra ce qu'il voudra en fonction de son propre vécu.
Mais le flamboyant ne dit rien à personne, par peur des représailles; il cache sa souffrance derrière un sourire. Il essaie de vivre normalement le jour, en priant que le vent ne revienne pas la nuit suivante. Et personne ne voit rien, pas même les oiseaux qui pourtant se posent sur ses branches tous les jours. Personne....... pas tout à fait. Un oiseau, un hibou, a tout vu, parce qu'il vit la nuit. Il dit au flamboyant de ne plus avoir peur, il va le protéger.
Malgré sa petite taille, l'oiseau de nuit affronte le vent et le menace car il connait son secret. Celui-ci va-t-il reculer? Vous le saurez en découvrant ce livre touchant mais profond, plein d'humanité, aux illustrations tout en douceur, à mettre entre toutes les petites mains, surtout si vous suspectez chez un enfant une souffrance liée à une quelconque violence à son égard. Bonne lecture.
Le texte commence ainsi: J'ai mal à mon écorce, gémit le flamboyant. Le flamboyant est un arbre tropical, on pourrait le croire fort avec un tel nom, mais les apparences sont trompeuses, comme souvent, car il porte des fleurs rouge vif. Rouge? la couleur du sang? de la douleur? de la honte?
Le vent profite de la nuit pour souffler fort et malmener le flamboyant. Dans les illustrations, le rouge laisse alors la place au bleu, couleur froide, et au noir qui cache l'agression. Le vent prend la forme d'un gros animal qui fait paraître l'arbre tout petit. S'agit-il d'un adulte face à un enfant? d'un parent et d'un enfant? d'un grand enfant et d'un plus petit? Chacun y mettra ce qu'il voudra en fonction de son propre vécu.
Mais le flamboyant ne dit rien à personne, par peur des représailles; il cache sa souffrance derrière un sourire. Il essaie de vivre normalement le jour, en priant que le vent ne revienne pas la nuit suivante. Et personne ne voit rien, pas même les oiseaux qui pourtant se posent sur ses branches tous les jours. Personne....... pas tout à fait. Un oiseau, un hibou, a tout vu, parce qu'il vit la nuit. Il dit au flamboyant de ne plus avoir peur, il va le protéger.
Malgré sa petite taille, l'oiseau de nuit affronte le vent et le menace car il connait son secret. Celui-ci va-t-il reculer? Vous le saurez en découvrant ce livre touchant mais profond, plein d'humanité, aux illustrations tout en douceur, à mettre entre toutes les petites mains, surtout si vous suspectez chez un enfant une souffrance liée à une quelconque violence à son égard. Bonne lecture.
