Le préau des z'héros

Un petit roman illustré, sur le harcèlement à l'école.
Facile à lire, parfois drôle.
Un peu trop facile parfois même.
Et je regrette qu'à aucun moment il ne soit suggéré que Benjamin devrait faire appel à un adulte.
Mais intéressant puisque de ses vacances agréables, il va tirer le courage d'agir enfin, de se grouper avec les autres maltraités pour réagir dans le bon sens.

Un livre qu'on peut proposer facilement, même s'il ne m'a pas totalement convaincue.
Ma petite-fille de 9 ans a bien aimé le lire (d'une traite) et l'a trouvé bien et amusant. "Mais ils sont méchants quand même parfois".
Ce qui peut être une bonne entrée en matière pour se renseigner sur ce que vivent les enfants à l'école.
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Benjamin ne comprend toujours pas. Qu'a-t-il fait de mal en ce jour de rentrée pour mériter le surnom de Tête-de-Hareng ?

Le voilà maintenant obligé de rester sous le « Préau des Z'héros ». Cet endroit aux règles strictes accueille déjà trois résidents : Mange-Poubelles, Ampoule-Man et Dents-de-vache.

Benjamin est malheureux et ce n'est ni auprès de sa mère ni auprès de son frère qu'il peut espérer trouver du réconfort.

Heureusement, les vacances approchent et Benjamin part en Bretagne chez sa tante Betty. Avec elle, tout est plus simple et le jeune garçon va reprendre confiance en lui. Janik, la fille du nouvel amoureux de Betty, y est sûrement aussi pour quelque chose. Mais les bonnes choses ont une fin et Benjamin doit reprendre le chemin de l'école. Trouvera-t-il la force d'affronter ses peurs ? La solution se trouve peut-être dans une alliance avec les autres Z'héros…

Un héros touchant pour un roman qui aborde avec humour les moqueries dont peuvent être victimes les enfants à l'école.
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Benjamin découvre une nouvelle école, mais dès le premier jour, il est confronté aux AUTRES, les cardes de l'école. Lui et 3 autres camarades sont pris en grippes et obligés de se tenir à l'écart sous le préau. Un séjour chez sa taxa Betty va lui permettre de prendre du recul et de reprendre confiance en lui. A son retour de vacances, une alliance du groupe des souffrez douleurs va lui permettre, à lui et ses trois autres camarades, de sortir de l'enfer de la cours de récréation.
Ce livre redonne confiance, permet d'ouvrir une porte sur les problèmes que peuvent rencontrer nos enfants dans les cours de récréations.

Benjamin est bien seul face au harcèlement dont il est l'objet : son enseignante ne voit rien, sa mère est trop occupée, seule sa tante semble deviner le problème dont souffre son neveu. Mais c'est des enfants eux-mêmes, les souffre-douleurs, que viendra la solution.
Un roman sur un thème pouvant être dramatique, traité de manière légère (trop légère peut-être ?), sans dramatisation, montrant qu'avec du courage et de la solidarité (l'union fait la force), les choses peuvent changer.
Tout n'est pas toujours aussi simple, mais il ne faut sans doute pas demander plus à ce livre.

Mis à l'écart à l'école sans trop savoir pourquoi, le jeune narrateur est également délaissé par une mère un peu débordée par les événements. Heureusement, des vacances chez une tante au bord de la mer va lui permettre de gagner en confiance en lui...
Un schéma classique, un roman d'accomplissement assez simple mais efficace car le texte est très drôle par moments. Des illustrations qui rythment agréablement la lecture. Bien comme un petit téléfilm de France Télévisions...

Benjamin a complètement raté sa rentrée. Il est un paria, un loser.Il ne comprend pas pourquoi, il ne voit pas la différence entre lui et les autres élèves.


Mais ses camarades l'ont surnommé "Tête-de-Hareng" et l'ont forcé à aller au fond de la cours sous le "Préau des Zéros" avec les trois autres losers.


Mais Benjamin ne comprend pas, il ne trouve pas du tout qu'il mérite ça! Les autres souffres-douleurs sont pour lui des cas, ils ont "mérité" leur sort! Lui n'a rien à voir avec eux!


Benjamin est donc seul. Seul face à cet harcèlement : ses maîtres ne voient rien, sa mère n'a pas le temps de voir qu'il se passe quelque chose, son grand frère ne comprend pas…

C'est l'isolement qui est le plus grave. Il est maltraité, mais ne peut pas en parler. Rapporter? Impossible. Essayer d'agir seul? Il a essayé, mais il est trop petit, trop seul, face aux petits caïds de la cour de récréation. Se lier avec les autres losers? Il refuse, ce n'est pas de son niveau. Il ne veut pas qu'on puisse les voir ensemble, les croire amis.

Un roman pour les plus jeunes sur le harcèlement, où Benjamin va comprendre qu'il ne peut pas rester seul face à cette situation, que ce n'est pas normal et qu'il lui faut des alliés. Mais où les trouver?

C'est un tout petit roman plaisait à lire, assez drôle par moment, mais très sérieux aussi. Par contre, j'ai trouvé que le thème du harcèlement est quand même traité de manière très légère…aucun adulte, aucune punition, rien qui n'est pris en charge…c'est comme ses enfants étaient seuls et qu'ils devaient se débrouiller seul. Je me demande même si souvent ce n'est pas ainsi que cela se passe. Si le parent n'est pas assez attentif, il peut laisser passer des signes et tant que les élèves ne sont pas violents physiquement, c'est difficile de voir quoi que ce soit et d'avoir des preuves.

Mais j'ai trouvé ce petit livre très bien fait, ne serait-ce que pour montrer aux enfants ce que c'est que du harcèlement moral et que cela ne peut pas rester impuni et silencieux. On peut le lire dès 9 ans.
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