Dans ce roman fantastique du XIXème siècle, un jeune homme,
Sheppard Lee, pauvre, nonchalant et insatisfait de sa condition, découvre tout à coup le pouvoir de migrer de corps en corps, d'un homme riche à un pauvre hère, d'un avaricieux à un esclave, entre autres.
Mais il trouve des désavantages à toutes ces situations, quelles qu'elles soient.
Ce livre est vraiment le fruit de son époque : les femmes y sont malmenées, déconsidérées, la plupart traitées en mégères et aucune ne sert à la réincarnation de Sheppard. La morale édifiante est très présente à la fin.
Bon, me direz-vous, ce n'est en l'occurrence fort peu moral de tant critiquer un auteur qui ne peut plus se défendre.
Pour redresser ses torts, je dirai aussi qu'il peut être tout de même comparé à
Edgar Allan Poe.
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