Touchdown - Campus Star

Je sais que c’est une erreur. Je sais que cela contredit tout ce que j’ai dit, mais il est comme ce dernier verre qu’on ne peut s’empêcher de boire un soir d’ivresse. Je me réveillerai demain avec une gueule de bois phénoménale, mais pour l’heure, j’ai envie de me laisser intoxiquer par Jude Hartnett.

- Tu m'aimes ?
- Oui, je suis folle amoureuse de toi et je crois que je t'ai toujours aimé, mais j'étais trop têtue pour l'avouer.

Mon cerveau se brouille l'espace d'un instant et je me dis que, définitivement, je n'arriverai pas à étudier aujourd'hui.

Chapitre 3 :
Rocky

«… OK ! Là, c’est trop !
— Je vais devoir écrire une lettre au proviseur de Harvard pour le remercier chaleureusement. Tu es de loin le meilleur plan cul que je n’ai jamais eu.
Son visage se crispe un instant, puis il répond :
— Ah oui ? Suffisamment pour remettre ça ?
— Quoi ? Tout de suite ?
Il se marre
— Tu es insatiable. Non demain soir, ou demain matin, si tu changes d’avis et décides de dormir chez moi.
L’espace d’un instant, j’ai envie de dire oui...»

Chapitre 3 :

Rocky

«… Il grogne.
— Arrête de dire des conneries et donne-moi ta bouche, bébé.
Je me fige.
— Je ne veux pas que tu me donnes un petit nom ! C’est bien trop intime pour un plan cul.
Il fronce les sourcils et essaye de lire en moi des choses que je ne veux pas dévoiler, mais dans cette position, je me sens particulièrement vulnérable et plus capable de jouer à la forte tête qui maîtrise tout.
Il se redresse, encercle ma nuque de ses grandes mains, puis susurre à mon oreille.
— Continue de te raconter des histoires et d’ériger des règles stupides, si ça peut te rassurer, mais toi et moi savons très bien qu’une fois ne nous suffira pas.
Je m’apprête à protester mais il ponctue son propos d’un coup de reins qui m’arrache un cri guttural.
— C’est beaucoup trop bon pour qu’on s’en contente, Rocky !
Il m’enserre la taille pour me plaquer contre lui...»

L’avenir a plus d’imagination que toi !!!

- Je m'en fous, je recollerai tous morceaux les uns après les autres, même s'il me faut y passer ma vie.

Je suis passée à côté de cet amour-là. Elle fait un geste de la main entre moi et le salon où se trouve Jude. Celui qui vous empêche de respirer quand il est absent. Celui qui vous donne l’impression d’être invincible, d’être peinte en couleur lorsque le reste du monde est en gris. Le vrai amour, la passion, celui qui inspire les poètes.

Tu sais, Rocky, s’il y a bien une chose dans la vie qu’on ne peut empêcher, c’est l’amour. Il se développe même dans les endroits les plus improbables, même là où il n’est pas censé fleurir.

Il grogne de frustration et plaque ses lèvres sur les miennes avec une telle force que je bascule en arrière. Il me retient de ses grandes mains, enfonçant sa langue dans ma bouche, étouffant la pluie d’insultes que j’avais en stock pour les transformer en gémissements de plaisir et d’abandon. Nous reculons jusqu’à ce que mon dos percute ce qui semble être un casier.

– Je ne te laisserai pas me jeter encore une fois, Rocky ! On a déjà dépassé ce stade ! Je ne reviendrai pas en arrière, menace-t-il entre deux baisers dévastateurs qui me rendent toute chose et me rappellent qui est le boss.
– Je te déteste… fais-je, pantelante contre ses lèvres.
– Tu me détestes pas ! Tu as envie de moi autant que j’ai envie de toi.