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Citations sur Deux dans Berlin (53)

On ne naît pas victime, on le devient, selon les circonstances, suivant l’époque.
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Tu crois vraiment qu’après tout ce qui s’est passé, il suffit de travailler dans une fabrique de savon pour avoir les mains propres ? Tu crois ça, vraiment ? Qu’il suffit de dire : tout ce que j’ai fait, c’était de la merde, mais c’est terminé, je vais refaire un travail correct, et tout sera pardonné, et oublié ? Tu crois vraiment que ça marche comme ça ?
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Vous ne pouvez tout de même pas faire la guerre à tout un pays et prétendre en même temps que ceux qui se défendent ont tort.
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Au camp, il avait misé sur la haine, une rage qui devenait de plus en plus indéfectible et sauvage à chaque nouveau coup du sort. […] Il était certes seul et à bout – mais pas face au néant. Il la sentait, au fond de la gorge, cette fureur indescriptible, il la sentait monter, elle cherchait une issue.
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Ils s'étaient tous rendus coupables. Ils avaient tous été entraînés, tous avaient été inconscients, tous champions du détournement de regard. D'une manière ou d'une autre, ils étaient tous complices. Plus personne n'était capable de tracer une frontière entre culpabilité et innocence.
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Mais pour la mise en scène projetée, le simulacre d'attaque polonaise, un mort de suffisait pas.
"Kalterer et Schröder, allez nous procurer d'autres conserves."
Ils étaient allés chercher les futurs cadavres de l'opération "Conserves en boîtes" parmi les détenus du camp de concentration de Sachsenhausen. Quelqu'un les avait abattus. Pas lui. Un autre.
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Pleins de gens, pas des juifs, achètent étoiles jaunes, cousent sur leur manteau, quand la guerre finie...ont leurs raisons, veulent cacher leur vilain passé derrière l'étoile juive.
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Était-ce bien lui ? Venait-il de crier ? Dans un cimetière, devant la tombe de sa famille ? Ils allaient apprendre à le connaître, éprouver ce qu'il était devenu, ce qu'ils avaient fait de lui. Il essaya de mettre de l'ordre dans les noms, les visages qu'il avait en tête, mais il n'y parvenait pas. Il n'en savait pas encore assez, ignorait où ils se terraient, derrière quelles façades en ruine de cette ville à l'agonie ils se cachaient. Mais il les retrouverait, même si c'était la dernière chose qu'il ferait dans sa putain de vie. Il n'avait plus rien à perdre. Ruprecht Haas, l'épicier du coin, était mort depuis longtemps, ce n'était plus un être humain, et ce depuis bien plus longtemps qu'il ne se l'était avoué. Il en avait déjà eu le pressentiment quand la Frick lui avait parlé de la mort de sa famille. Mais ça ne lui était devenu vraiment évident qu'au moment où, avec le tranchant de cette pelle fichée dans le seau de sable, il lui avait ouvert le crâne jusqu'à ce qu'il explose avec un bruit d'air s'échappant d'une bouteille de limonade dont on a, du pouce, fait sauter le fermoir à ressort.
Il ne faisait plus partie de la communauté des humains. Il était devenu une bombe à retardement.
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Il allait traverser une rue calme quand son regard fut attiré par un kiosque sur lequel on avait placardé un nouvel avis à la population.[...]
Il sursauta et tourna la tête en entendant approcher brusquement un individu relativement âgé portant des vêtements de travail en coutil et qui se mit à lire le communiqué par-dessus son épaule. [...]
Il se plaça à côté de lui, battit un briquet qu'il approcha de l'affiche et de sa main gantée suivit les lignes imprimées.
- Quiconque, épela-t-il à haute voix, tentera d'échapper à ses devoirs envers la communauté, et plus particulièrement par lâcheté ou intérêt personnel, devra immédiatement rendre compte de ses actes et sera jugé avec la plus extrême sévérité afin que la défaillance d'un individu ne porte pas préjudice à l'ensemble du Reich.
L'inconnu étouffa la flamme de son briquet dans sa paume, se retourna et le regarda.
- Vous savez ce que ça veut dire ?
Croyant que l'homme n'avait pas compris ce qu'il venait de lire, il s'apprêtait à lui répondre, mais celui-ci le devança :
- Pour moi, c'est parfaitement clair : le Führer vient de déclarer la guerre au peuple allemand.
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Tu crois vraiment qu'après tout ce qui s'est passé, il suffit de travailler dans une fabrique de savon pour avoir les mains propres ? Tu crois ça, vraiment ? Qu'il suffit de dire : tout ce que j'ai fait, c'était de la merde, mais c'est terminé, je vais refaire un travail correct, et tout sera pardonné, et oublié.
Tu crois vraiment que ça marche comme ça ?
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