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Critique de Eroblin


Comme j'aime bien Jane Birkin, je me suis laissé tenter par cet ouvrage qui rassemble ses journaux intimes écrits entre 1957 et 1982 entrecoupés de textes écrits par elle, où elle précise des faits, des noms, des anecdotes. J'ai eu un peu de mal au départ à entrer dans la vie de cette artiste fantasque car les premiers chapitres correspondent à l'adolescence de Jane et ses réflexions semblent décousues ou symptomatiques d'un esprit qui se construit. Et puis, à partir du moment où elle rencontre John Barry, puis Serge Gainsbourg, les pages deviennent plus intéressantes. C'est l'occasion de s'apercevoir que John Barry fut une rencontre avortée dès le départ, visiblement la différence d'âge, les attentes différentes de Jane et de John ont très vite mis un terme à leur couple. Et puis il y a la rencontre avec Serge Gainsbourg qui a profondément marqué Jane Birkin et même, après l'avoir quitté, on sent dans ses écrits qu'il est resté un homme primordial pour elle. Elle explique d'ailleurs en préambule que le singe en peluche que l'on voit sur la couverture, a été déposé par ses soins dans le cercueil de Gainsbourg, comme pour veiller sur lui.

On rit beaucoup dans ce journal, notamment parce qu'elle décrit des scènes cocasses qui se sont déroulées dans sa vie personnelle ou professionnelles : j'ai en mémoire notamment la description d'une soirée organisée lors d'un tournage où elle a vu arriver Yul Brunner déguisé en clown. On rit mais aussi on s'émeut lorsqu'elle parle de ses filles et notamment de sa fille aînée qui, je le rappelle s'est suicidée. Et enfin on pleure devant la tristesse de Jane Birkin quand elle a pris la décision de quitter Serge Gainsbourg. On sent en elle un éternel regret tout en sachant qu'elle devait le quitter. A découvrir !
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