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Critique de fermeledimanche


Prendre quelques femmes en vue : Yolande Moreau, Sylvie Joly, Anémone, Amélie Nothomb, Florence Cestac, Michèle Bernier, Maria Pacôme, Tsilla Chelton, Dominique Lavannant et les interroger. Sur leur enfance. Leurs années de formation ; ce qui leur a permis de devenir ce qu'elles sont devenues. Comprendre pourquoi on est drôle. Pourquoi les gens vous trouvent drôles. Mais avant tout les auteurs font des portraits de femmes à la fois simples et grandes et bien dans leur vie, leur métier, leurs certitudes. Même si parfois la petite faille n'est pas loin. La petite faille sympathique qui les rend proche de nous autres les femmes ordinaires, les femmes au petit destin. En même temps leur destin raconté avec simplicité, franchisse nous rapproche.
Chaque histoire est un petit bijou de poésie. On s'attache à ces femmes, à toutes ces femmes. Même à celles qu'à priori on n'aimerait pas trop. Et on découvre que l'enfance d'une telle n'a rien à voir avec ce qu'on supposait. Ou qu'après tout une telle est bien sympathique. Disons le tout net Amélie Nothomb bénéficie d'un portrait tout en nuance qui me donne envie de lire un de ses livres… Ah ! les idées préconçues. Ajoutons à cela que les dessins sont délicieux, drôles et pleins d'esprit.
Certains de ces portraits, produits par Julie Birman ont donné lieu à une diffusion sur France Culture, dans l'émission "Surpris par la nuit".
Catherine Meurisse (auteur de Mes hommes de lettres) a été formée à l'école de Charlie hebdo. Ah oui ? ben quel talent… elle croque le portrait avec une pointe juste et douce…
Parce que, vous l'aurez compris, il s'agit d'une bande dessinée…

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