Citations sur La belle et le marinier. Et autres contes du fleuve (1)
Gagner le concours de gigue, ça n'allait pas être facile. Tout le monde au village connaissait Pomerleau comme un piètre danseur ! Car, voyez-vous, Pomerleau... avait deux pieds gauches. En ce temps-là, comme aujourd'hui d'ailleurs, il y avait plein d'aberrations comme ça ! Certains avaient les mains pleines de pouces, d'autres n'avaient pas de tête sur les épaules. Ah ! Toute une carrure, mais pas de tête sur les épaules ! C'est pourquoi Pomerleau ne se trouvait pas si malchanceux avec ses deux pieds gauches.