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Critique de chutmamanecrit
Toute ressemblance avec un personnage existant ne serait pas fortuite.
Anita a 40 ans lorsque son monde s'effondre. Son monde c'est Emma. Sa fille, son tout qu'elle a eu à 19 ans et autour de laquelle, elle a créé son univers. Alors qu'Emma déménage pour aller à l'université, Anita prend brutalement conscience de la platitude de son existence : un boulot casse-pied, une maison trop rangée, zéro occupation.
Poussée par la honte, l'ennui et ses copines de boulot, elle décide de s'en fabriquer une nouvelle avec pour base une liste de rêves écrite à l'adolescence : prendre des cours de moto, tomber follement amoureuse, et enfin comprendre sa mère.
Que sont nos rêves devenus ? On se le demande sérieusement ! Anita est un personnage très humains qui parle à beaucoup de monde. Quelqu'un qui a trouvé dans la maternité une raison à son existence. Enceinte à 19 ans après un coup d'un soir, le père qui ne veut pas assumer et sa mère qui la fout à la porte, elle a enchainé les galères et les week-end sans loisir. Les années ont défilés sans qu'elle s'en aperçoive et elle se retrouve paumée alors même qu'elle pourrait enfin profiter de l'existence. Mais comment faire quand on n'a jamais appris ?
L'auteure nous parle de ces femmes qui se sont oubliées, un peu par choix, un peu par nécessité. Ce n'était pas un sacrifice, quelque chose de naturel. Mais à 40 ans elles réalisent qu'il leur reste un paquet d'années à vivre et que ce n'est pas la meilleure partie : le corps n'est plus si jeune tandis que l'esprit, lui, aimerait rattraper le temps perdu. Un décalage éprouvant, déprimant parfois. On est un adulte avec un esprit qui se veut adolescent. On oscille en permanence entre l'envie et le droit d'être ce qu'on veut, et le regard des autres sur la personne qu'on est censé être à cet âge. Tellement frustrant quand on a l'impression de ne pas avoir vécu.
C'est un roman touchant, drôle, frais, romantique et cliché parfois, mais on s'en fiche parce que c'est vrai, ça nous parle. de nos regrets, de nos désirs, ça nous donne l'impression qu'on est pas seule à avoir tellement envie de faire encore plein de choses.
Lien : https://kaldrixx20.wixsite.c..
Anita a 40 ans lorsque son monde s'effondre. Son monde c'est Emma. Sa fille, son tout qu'elle a eu à 19 ans et autour de laquelle, elle a créé son univers. Alors qu'Emma déménage pour aller à l'université, Anita prend brutalement conscience de la platitude de son existence : un boulot casse-pied, une maison trop rangée, zéro occupation.
Poussée par la honte, l'ennui et ses copines de boulot, elle décide de s'en fabriquer une nouvelle avec pour base une liste de rêves écrite à l'adolescence : prendre des cours de moto, tomber follement amoureuse, et enfin comprendre sa mère.
Que sont nos rêves devenus ? On se le demande sérieusement ! Anita est un personnage très humains qui parle à beaucoup de monde. Quelqu'un qui a trouvé dans la maternité une raison à son existence. Enceinte à 19 ans après un coup d'un soir, le père qui ne veut pas assumer et sa mère qui la fout à la porte, elle a enchainé les galères et les week-end sans loisir. Les années ont défilés sans qu'elle s'en aperçoive et elle se retrouve paumée alors même qu'elle pourrait enfin profiter de l'existence. Mais comment faire quand on n'a jamais appris ?
L'auteure nous parle de ces femmes qui se sont oubliées, un peu par choix, un peu par nécessité. Ce n'était pas un sacrifice, quelque chose de naturel. Mais à 40 ans elles réalisent qu'il leur reste un paquet d'années à vivre et que ce n'est pas la meilleure partie : le corps n'est plus si jeune tandis que l'esprit, lui, aimerait rattraper le temps perdu. Un décalage éprouvant, déprimant parfois. On est un adulte avec un esprit qui se veut adolescent. On oscille en permanence entre l'envie et le droit d'être ce qu'on veut, et le regard des autres sur la personne qu'on est censé être à cet âge. Tellement frustrant quand on a l'impression de ne pas avoir vécu.
C'est un roman touchant, drôle, frais, romantique et cliché parfois, mais on s'en fiche parce que c'est vrai, ça nous parle. de nos regrets, de nos désirs, ça nous donne l'impression qu'on est pas seule à avoir tellement envie de faire encore plein de choses.
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