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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais gardé un bon souvenir de "La Société des Jeunes Pianistes". Logiquement, même longtemps après cette lecture, j'ai eu envie de lire sa suite.

Aksel Vinding ne se remet pas de la mort d'Anja Skoog, une jeune pianiste elle aussi extrêmement douée. Il a 18 ans et on est en 1970, à Oslo. Il ne sait que faire de son avenir. Il n'a pas travaillé pendant l'été son jeu autant qu'il l'aurait dû. Son éminente professeure sera cruelle avec lui mais lui propose de faire le pari de se remettre sérieusement au travail et de prévoir un programme digne d'un début prestigieux pour le mois de juin suivant. Aksel n'est pas un jeune homme très conséquent. Il aura des liaisons, y compris avec la mère d'Anja, Marianne qui a mis à sa disposition sa maison et surtout son grand piano de concert.

J'ai trouvé le ton de cette suite bien sombre pour un si jeune homme et une époque tellement pleine d'énergie... Les drames s'enchaînent sans répit.

Ketil Bjornstad est lui-même pianiste, né en 1952 comme son héros. Sa narration est belle, emportée par son sujet. Seul problème en ce qui me concerne, je n'ai pas été très intéressé par les déboires sentimentaux d'Aksel. Les pages consacrées à la musique sont toutefois très belles, qu'il s'agisse de musique classique ou bien de la pop de cette année-là, notamment Joni Mitchell qui pour moi aussi a été une artiste majeure.
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Avec ce deuxième volet consacré au pianiste Aksel Vinding, Björnstad s'intéresse cette fois non tant aux rapports du héros avec ses camarades adolescents et à sa passion dévorante pour la musique classique qu'à cette histoire d'amour défendu, même en pleine époque de libération des moeurs (l'histoire se déroulant au tout début des années 1970, peu après le célèbre festival de Woodstock), entre un tout jeune homme et une femme plus mûre, déjà mère qui plus est. Mais le côté racoleur ou sordide du sujet est savamment évité par l'auteur, qui met bien en lumière, au contraire, les mécanismes psychiques à l'oeuvre dans l'esprit d'Aksel, assimilant Marianne à sa fille décédée, du moins dans les premiers temps, notamment en raison du bouleversement causé par la mort récente de celle qu'il aimait et par la ressemblance entre les deux femmes. Ainsi, Björnstad parvient à nous rendre presque odieux les sceptiques, railleurs et autres moralisateurs qui voient dans la naissance de cette idylle une relation pratiquement incestueuse, ou tout du moins malsaine et condamnable. La grande force de ce roman est aussi de faire émerger, autour d'un narrateur égocentrique et passablement agaçant, trois grandes figures féminines, dont certaines avaient déjà été esquissées dans le précédent opus (La société des jeunes pianistes), mais qui trouvent ici tout leur accomplissement, avec une Selma Lynge quasi hystérique et castratrice en Reine de la Nuit, une Rebecca toute en sensualité, telle une Carmen venue du froid, et une Marianne dissimulant de multiples fêlures secrètes, véritable Iseut se laissant entraîner par le pouvoir pernicieux, irrésistible et mortifère du philtre d'amour qui l'unit malgré elle à Aksel. La musique classique, si elle est moins présente que dans le premier volume de la trilogie, demeure quand même constamment en arrière-plan, et donne presque envie au lecteur de se précipiter sur ses disques pour se plonger dans l'intégrale de Malher, de Brahms ou de Chopin, compositeurs chéris du narrateur...

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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J'ai découvert ce livre totalement par hasard et sans savoir qu'il était le 2eme tome d'une trilogie (le 3eme tome ne semble pas être sorti ou tout au moins pas traduit en français).

Le fait de ne pas avoir lu "la société des jeunes pianistes" ne perturbe pas la compréhension de" l'appel de la rivière."

On découvre Aksel, le narrateur, fragilisé par la mort accidentelle de sa mère, la mort d'Anja son grand amour, s'interrogeant sur son désir de devenir un grand pianiste. Il passe quelques jours de vacances chez Rebecca qui a abandonné le piano pour des études de médecine.

Pour des raisons financières il souhaite louer l'appartement dont il a hérité et louer un studio. Lors de l'une de ses promenades non loin du lieu où sa mère s'est tuée, il aperçoit une petite annonce : la mère d'Anja , Marianne, propose une chambre dans sa grande maison où elle vit seule suite au suicide de son mari et au décès de sa fille.

Aksel pourra ainsi profiter de l'excellent piano d'Anja pour préparer le concert que sa professeur Selma Lynge organise pour le faire connaître des professionnels.

Une relation amoureuse naît entre Marianne et Aksel malgré leur 17 ans de différence.

Malgré une activité riche professionnellement, elle est médecin, Marianne sombre dans la dépression. L'amour d'Aksel sera malheureusement impuissant pour la sortir de cette maladie.

Ce livre m'a laissé une impression indéfinissable : j'ai aimé de nombreux passages notamment ceux sur les musiciens et la musique, en revanche on se sent troublé et même un peu voyeur à la lecture d'autres passages non du fait de la différence d'âge entre Marianne et Aksel mais surtout par le lien qui les rapproche , c'est à dire Anja , la fille de l'une et le grand amour de l'autre.

En conclusion un livre qui ne laisse pas indifférent.

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