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Critique de Cellardoorfr


Vous le savez, j'adore les thrillers et j'adore découvrir de « nouveaux » auteurs de thrillers. Quand j'ai reçu ce roman, j'avais bien trop de lectures en cours pour l'ouvrir immédiatement mais dès que cela a été possible, je me suis jetée dessus et je ne l'ai pas relâché avant d'avoir découvert tous les secrets qu'il cachait entre ses pages. Ce que j'ai aimé ? Son rythme haletant, son histoire, bien sûr, mais aussi la plume de l'auteur qui m'a d'emblée parlé.

Oui, j'adore les auteurs de thrillers mais pour être honnête avec vous, c'est rare que je trouve leur plume belle. J'aime quand ils sont efficaces, j'aime aussi quand ils sont cruels, qu'ils me malmènent tout comme ils malmènent leurs personnages mais j'ai rarement envie de relire certains passages, juste parce que je les trouve beaux. Or, c'est quelque chose qui m'est arrivé deux ou trois fois en lisant ce roman. Certains mots, certains sentiments m'ont interpelée. Alors oui, je crois qu'on peut dire que j'ai trouvé ce roman vraiment bien écrit. En plus de ces jolis moments littéraires, je pourrais aussi évoquer l'humour de certains dialogues, la fluidité de certaines répliques et cette capacité à nous happer, à retenir notre attention sans trop en faire.

Car si, dans ce roman, l‘auteur raconte des crimes abjects, c'est sans jamais s'étaler dans l'horreur facile ou dans l'insoutenable, une « dérive » à laquelle se laissent aller bien des auteurs qui évoluent dans ce genre. Ok, des fois c'est justifié, c'est utilisé à bon escient. Et puis parfois, c'est juste trop. Je pense notamment à certains romans où des séries de viols ou de meurtres sont racontées en détails, presque les uns après les autres, jusqu'à l'écoeurement. Ici Saul Black parle bien de crimes ignobles, perpétrés par des personnes ignobles MAIS sans se complaire dans l'horreur. Et finalement, quoi que j'en dise, ça me convient bien plus que le gore.

Je pourrais vous parler de tous les personnages de ce roman et des liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres mais cela reviendrait à vous en dire trop sur l'histoire. Impossible, cependant, de ne pas évoquer celui de la mystérieuse et si troublante Katherine avec laquelle tout commence et tout fini. Belle, dotée d'une intelligence et d'une culture hors du commun, elle parait trop parfaite pour être l'incarnation du Mal et pourtant… J'attendais avec impatience tous les moments où Valérie Hart, notre enquêtrice (une femme de poigne comme souvent dans ce genre de roman), allait discuter avec elle car leurs conversations, pleines de sens cachés, étaient un véritable délice à lire. Finalement, c'est elle, et non pas ce fameux Homme au masque (même s'il court toujours) qui est la plus inquiétante et la plus fascinante, aussi. Étonnant comment l'auteur a réussi à faire d'un personnage emprisonné, le coeur du roman.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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