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Critique de aliasdam


Julien Blanc-Gras nous a habitué à nous trimballer à travers le monde. Cette fois, il pose ses valises sur Paris et remonte le temps en pleine seconde guerre mondiale. Comment être positif dans un monde en guerre avec un regard paternel.
Cette fois encore, l'auteur frappe fort. Avec son recul habituel sur sa vie et sa manière d'agir, Julien Blanc-Gras dévoile un peu de sa famille alors qu'il est en train de construire la sienne. L'occasion pour lui d'évoquer ces deux grand-pères, qui ont vécu la guerre, aux fronts, les mines, les baïonnettes : en clair, la guerre que l'on pensait derrière nous. Et puis les attentats de 2015 sur Paris sont survenus. Merde alors, la guerre peut aussi nous arriver et pas seulement à nos grand-parents?
On ne va pas se mentir, le texte est fort, aussi drôle qu'inquiétant. Aussi pertinent que défaitiste. Mais l'auteur excelle dans ses punchlines, pour son amour inconditionnel envers son fils avec un recul amusé sur chaque situation. le charme opère moins lors des extraits des journaux sur la guerre. Pourquoi? Parce que ces extraits sont vus & revus.
On comprend cette démarche d'honorer ce grand-père écrivain débutant & héros de guerre, mais ils sont si nombreux à s'être exprimer là-dessus que ces passages n'apportent pas grand chose en supplément.
Une manière pour Julien Blanc-Gras de comparer les deux situations à 70 ans d'écart, alors que des bombes explosent en France. Un bémol mineur quand on lit ce roman d'une traite, les larmes aux yeux, le sourire constant aux lèvres. Comme à la guerre est une ode à l'amour, au dépassement paternel et aux différences culturels.
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