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Critique de Mimimelie


Vincent van Gogh, délivré de la foi calviniste et abandonnant l'ombre de Dieu pour la lumière de l'athéisme ? C'est à une relecture et une vision nouvelles que nous invite Jan Blanc, professeur de l'université de Genève. Et sans doute la thèse est-elle captivante, voire séduisante. On sait que Vincent, fils de pasteur, a lui-même tenté de devenir évangélisateur auprès des mineurs du Borinage en 1877. Il y renonce en 1880 pour se consacrer à la peinture et, dans une lettre en 1881, affirme être tenté par l'athéisme. Longtemps, les historiens de l'art le rangent pourtant dans la catégorie des « fous de Dieu » et voient dans ses recherches esthétiques une quête mystique. Jan Blanc propose de sortir enfin de cette pensée réductrice, rappelant d'abord la conscience marxiste des luttes de classes qui habite le peintre, mais surtout la conviction profonde que l'art n'est pas l'émanation de l'Esprit ou du sacré, mais bien, exprimant la jubilation ou l'aversion, le formidable vecteur du désir.

V. B. Connaissance des arts Sept 2017

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