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Critique de Piling


Blanchot ou le sheikh du Barzakh, comme je dis souvent en plaisantant à une murîd, toujours dans l'entre-deux et ne voulant point passer dans l'un ou l'autre monde. Ainsi, la relation maître-disciple serait ici, pour lui, essentiellement une infranchissable distance, une dynamique tendue entre le disciple et le maître, lequel n'a pas pour fonction d'instruire mais de dérouter au fond : un murshid dont la fonction n'est pas de guider mais d'égarer, du moins d'empêcher l'arrivée, et surtout d'arriver à sa personne, ce qui éteindrait la quête. Un lien de tension assez proche de l'amour courtois, où l'accomplissement est soit inaccessible, ou recule toujours, ou se dérobe, afin que reste le désir et la brûlure qui est le lien véritable. de même le maître est peut-être celui qui sait garder entre lui et l'élève, un pont éternel, c'est-à-dire jamais franchi totalement, jamais effondré non plus.
Lien : http://vitanova.blogspot.com..
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