AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de domisylzen


Sambuc erre sur les routes de France. C'est en lui, depuis sa naissance, il erre, d'abord de familles d'accueil en maisons de redressement puis de fermes en petits exploitants. C'est un coeur pur mais ne sait ni lire ni écrire. Il apprendra un petit peu, en chemin, au contact d'une famille.
Quuentin a été un écolier surdoué, un bel avenir lui été promis. Mais voilà, sa mère ne savait pas aimer, pire elle est d'une méchanceté sans limite. Alors à quoi sert tous ces efforts si les gens de votre coeur vous repoussent sans arrêt. Lui aussi a pris le chemin.
Tous deux naviguent sur les routes, faisant bonnes ou mauvaises rencontrent au hasard de leur parcours. Lorsque Quentin et Sambuc se rencontrent c'est au café l'Univers dans un petit village des Cévennes. Gabriel est la derrière eux à les écouter, et se prend à rêvasser, leur proposera du boulot, les emmènera dans la propriété de Thélisse dirigé d'une main de velours par Rose. Ils y rencontreront Victor, frère et ennemi juré de Gabriel et puis Jacinthe, dite Licol, une âme pleine de poésie qui marche dans la vie comme on marche sur un chemin fleuri.
Un magnifique tableau de gens façonnés par la rudesse de la vie. Un livre qui fait la part à l'autre, que l'on croit méprisable, par peur et par méconnaissance … par désintérêt. Un livre qui nous renvoie à notre humanité et nos préjugés qui se fient à l'apparence plus qu'au contenu. Concept bien ancré et chevillé au plus profond par des années de rabâchage anxiogène. Un livre envoutant par sa lenteur, qui va au rythme de la marche, s'arrêtant le temps de reprendre son souffle, regardant le paysage, les scènes de la vie courante. Voyant le beau dans toutes choses.
Commenter  J’apprécie          350



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}