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Critique de Anarya


Bien qu'il soit l'auteur d'une quinzaine de romans pour la jeunesse, La noirceur des couleurs est le premier roman de Martin Blasco publié en France et c'est une très belle découverte ! Dans ce thriller aux accents horrifiques (âmes sensibles s'abstenir, certaines descriptions sont très graphiques), nous suivons deux histoires, deux temporalités. D'abord le journal intime d'un certain J.F. Andrew, un scientifique qui projette d'enlever des enfants pour mener une expérience dans le but de « créer » les hommes du siècle à venir. Je ne vous spolie rien du tout, on connaît très vite les motivations et les projets de cet homme de sciences. En parallèle, nous suivons Alejandro, jeune journaliste sollicité par la famille d'Amira, jeune femme enlevée vingt-cinq ans plus tôt lorsqu'elle était bébé et revenue amnésique et quasi-mutique. D'abord étonné et sceptique sur la demande des parents d'Amira de découvrir où elle est passée durant tout ce temps, le charme de cette étrange beauté finira de convaincre notre journaliste d'enquêter, notamment dans les milieux en vogue de l'hypnose. Son enquête sera d'autant plus complexe et ahurissante que d'autres enfants disparus sont réapparus et que d'horribles meurtres sont commis…

Une construction assez classique mais qui fonctionne parfaitement, Martin Blasco maîtrisant son suspense et dénouant savamment les noeuds pour arriver à un final particulièrement surprenant ! J'ai tout autant apprécié le décor historique du roman, nous faisant découvrir l'Argentine du début du XXème siècle et esquissant, à travers les expériences menées par le professeur Andrew, un rappel d'autres projets effroyables qui ont marqué notre histoire récente. Un roman prenant et glaçant pour vous faire encore plus frissonner lors de ces soirées d'automne bien frisquettes !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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