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Critique de LoupAlunettes


Mais puisqu'elle vous dit qu'elle souffre?

Non, la colombe ne veut pas qu'on lui fiche la paix, elle se plaint bel et bien, tendez l'oreille!



Pourtant, le coyote, qui a plutôt l'oreille musicale, est certain qu'elle chantait avec coeur ce drôle de chant.

Chante pour moi comme tu le faisais, s'il te plait, supplie le coyote (où je te mange, on ne vas vous le cacher)!

C'est donc le coeur gros que la colombe pousse sa douleur comme un chanteur argentin.

Aïe Aïe Aïe!



Muriel Bloch joue de l'absurde et c'est aussi tordant et tordu que l'obstination du coyote qui souhaite apprendre à tous prix les paroles de la mélodie envoûtante pour les rapporter chez lui.



Aïe Aïe Aïe!

L'écervelé trouvera le moyen de perdre les paroles, une fois, deux fois, trois fois.

La colombe n'en peut plus de ce succès douloureux et trouvera le moyen de faire en sorte que le coyote ne se casse plus les dents sur les paroles capricieuses.

Une histoire amusante, qui reprend le ton des contes facétieux, ne se terminera sur une morale d'histoire, puisque ce n'est pas un conte, chers lecteurs.

La chute fera juste retomber l'histoire sur ses pieds avec beaucoup d'humour et cela sera suffisant pour prendre son pied derrière a tête, se détendre avec une bonne lecture.
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