AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gouelan


« Et c'est la neige qui revient et cette fois-ci elle reste, elle simplifie la vue en recouvrant les petites différences du paysage, et c'est ta mort qui s'attarde et recouvre les petites singularités de ton séjour sur terre, cette préférence accordée par toi à de menus objets… »

Sa femme est morte et ce n'est pas en regardant sa tombe qu'il continuera à la rendre vivante, mais plutôt en lui tournant le dos, en se mettant face à la vie. Faire entrer à nouveau la joie frivole dans le coeur, chasser la tristesse qui l'encombre, tenter d'apercevoir la rose rouge qui pointera le bout de son nez quand l'hiver sera passé.

Un roman qui raconte l'amour léger, vivant, fou, qu'on ne peut mettre en cage. Un amour intelligent. Une vie vouée à la gaité, à la liberté, et à l'envie toujours pressante de se lancer en avant, en traversant les déchirures, en en faisant de l'espoir.

La mort est rendue plus douce si on la voit comme une ondulation de la vie. Comme si elle avait revêtu une nouvelle robe. Elle nous parle un autre langage, à travers les objets et les souvenirs. À nous de l'entendre, une fois la déchirure rendue moins douloureuse, une fois le manque de l'autre apprivoisé.

« vivez encore, toujours, vivez de plus en plus, surtout ne vous faites pas de mal et ne perdez pas le rire. »

Des mots d'amour, de liberté, d'intelligence et de gaité, tout en légèreté et en simplicité. De l'amour, du manque, naît l'espoir, l'envie de le faire revivre.
Commenter  J’apprécie          392



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}