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Critique de andras


Dans ce petit livre illustré de quelques anciennes photos du Creusot où il a passé beaucoup plus que son enfance (pourquoi serait-il allé ailleurs ?) et d'autres de la maison d'Emilie Dickinson, poètesse états-unienne dont il se sent très proche, Christian Bobin nous parle de son enfance "enfermée", passée à lire et à apprivoiser les mots plutôt que de courir avec ses camarades ou plus tard, de courir le monde. S'il y a des écrivains-voyageurs, Bobin fait résolument partie des écrivains-sédentaires, on pourrait presque dire des écrivains-sequestrés-volontaires.

De cette séquestration, il en ressort bien quelque chose : une langue merveilleuse pour parler des petits riens qui l'entoure. Parfois on pourrait y voir de la préciosité mais il y a de véritable éclats de diamant dans cette écriture. Si vous ne connaissez pas encore, je vous invite à lire "La part manquante" ou "Une petite robe de fête" par exemple. Son histoire de Saint François d'Assise, "Le très bas" m'avait également touché.

Ce livre-ci nous donne quelques indications sur la genèse de cette superbe écriture.
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