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Critique de fanfan50


Je viens de lire ce recueil de contes dans une vieille édition et c'est assez mal traduit de l'italien et c'est dommage. Cependant j'ai apprécié ces nouvelles dans l'ensemble. Certaines ont sûrement été reprises par d'autres écrivains car elles m'avaient un goût de déjà lu mais d'autres ont été un vrai régal de lecture. J'ai beaucoup aimé celle intitulée le Rossignol. Un couple eut sur le tard une ravissante fille nommée Catherine. Un jeune homme, ami de la famille, s'éprit d'elle et sut s'en faire aimer. A l'insu de ses parents Richard cherche à revoir Catherine plus intimement. Il lui suggère de demander à ses parents de dresser un lit dans la galerie du jardin pour y dormir en prétextant une forte chaleur et aussi qu'elle veut écouter le chant du rossignol. Et c'est le prétexte à un gentil jeu de mots : "Ils étaient tous nus sur le lit, et la belle embrassait alors son amant du bras droit, et tenait de la main gauche le rossignol qu'elle avait fait chanter". Ils font si bien que bien sûr le père les découvre et après des explications Richard épouse Catherine et cela finit ainsi "On assure que le rossignol dont elle avait fait choix chanta longtemps au gré de ses désirs." La nouvelle VI intitulée le Faucon est très poignante. Un amoureux se ruine pour la dame de ses pensées qui est déjà mariée et a un petit enfant. Il se retire dans une métairie qui lui restait et y chassait avec son faucon pour s'étourdir sur la misère qu'il n'imputait qu'à lui-même. le mari de son aimée tombe malade et décède. La veuve va passer l'été à la campagne près de la chaumière de Fédéric. L'enfant va jouer dans son voisinage et fait connaissance de son faucon. Il lui plaît tellement qu'il en tombe malade. Sa mère lui ayant demandé la raison de son chagrin est bien embêtée car elle était restée insensible aux empressements de Fédéric et maintenant il fallait qu'elle aille lui demander de lui donner son faucon. Son amour maternel prenant le dessus, elle n'hésite plus et y va. A la suite d'une incompréhension, le faucon se retrouve sur la table rôti pour plaire à Mme Jeanne. Elle "le blâma fort d'avoir tué un faucon d'un tel prix, pour lui servir à manger ; mais dans le fond de son âme, elle lui sut un gré infini de sa générosité, que le malheur et la misère n'avaient pu lui faire perdre." Son enfant finit par mourir mais elle se souvient de la générosité de Fédéric et elle dit à ses parents qu'elle demeurerait volontiers veuve mais que s'il faut qu'elle se remarie, elle n'acceptera pour époux que Fédéric d'Albérigni. Elle sait qu'il est dans la plus affreuse misère mais elle aime "mieux un homme qui ait besoin de richesses, que des richesses qui aient besoin d'un homme." Ce conte finit par la plus tendre et parfaite union ! Tout finit par s'arranger dans le meilleur des mondes. On dirait Candide de Voltaire.
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