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Critique de Bouvy


Enfin, on numérise Boichi. J'en rêvais, Glénat l'a fait. Bon, on n'a pas encore tout numérisé mais un jour... je ne désespère pas ! « Hôtel ». Voilà un scénario bien particulier, divisé en historiettes qui n'ont pas forcément de lien si ce n'est la fin du monde. Sommes-nous toujours dans les souvenirs du directeur de l'hôtel, qui se nomme Louis ? En fait, l'hôtel est une forme de grande tour, qui devrait être quasiment indestructible pour conserver la mémoire de l'humanité, de la vie et du génome humain quand la terre devient invivable à cause de l'activité humaine et des gaz à effet de serre que les hommes ont généré. Louis est une intelligence artificielle dont le seul but est d'entretenir coûte que coûte l'hôtel, pour une durée indéterminée, jusqu'à ce que le climat retrouve une normalité propre à générer la vie. Voilà un message écologique. C'est ces messages, sur la disparition des espèces, de la détérioration du climat qui seront le fil rouge qui relie les scènettes de ce manga particulier. Publié pour la première fois au Japon en 2008, le voilà numérisé. N'aurait-il pas pris un petit coup de vieux ? le message est-il toujours d'actualité, à voir ? En tout cas, question trait, Boichi se lâche. Il détruit le monde à sa guise, le reconstruit, crée ensuite des personnages humains décalés, des histoires de fin du monde abracadabrantes. Il en profite pour y insérer de l'humour disjoncté, parfois une jolie femme comme il sait si bien les croquer mais au final nous livre un manga morcelé, pas très cohérent avec de fortes inégalités entre les histoires. Je ne vais certainement pas crier que c'est le Boichi que je préfère mais en même temps, je suis heureux de l'avoir enfin lu ? Très belle numérisation sur Kindle de la part de Glénat.
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