AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Dans ce tome 7 Boichi passe en mode serious business et cela ressemble de plus en plus à la Bataille du Sanctuaire dans "Saint Seiya" !

Ken nouveau champion de la justice grimpe un à un les étages du casino et affrontent un à un les gardes du corps en plein doute du boss de fin qui ne jure que le droit du plus fort à régner sur les plus faibles. Donc il est l'exact opposé de l'ancien Grand Pope, euh pardon l'ancien patron trahi et assassiné. Donc au final Ken a dans la place plus d'alliés potentiel que d'ennemis avérés, mais il lui reste à les convaincre à la force de ses mots et de ses poings. Les combats sont plus psychologiques que physiques, même si Ken à l'image de Seiya s'en prend plein la gueule encore et encore pour se relever encore et encore. Comme nous sommes chez Boichi et non chez les émules de GRR Martin c'est la force de l'espoir et de l'amitié qui triomphent et non les forces obscures de la crevardise !

La Corée du Sud l'un des pays les plus développés du monde développe de plus en plus des oeuvres populaires avec des antihéros en guerre ouverte contre les autorités et le système qu'elles ont instauré. Comment en est-on arrivé là ? Parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets ! Un an avant les Jeux Olympiques de Séoul les Sud-coréens déclaraient en 1987 la grève générale pour obtenir le quadruplement de leurs salaires (et l'économie sud-coréenne ne s'est pas effondrée au grand étonnement de ces connardes d'élites autoproclamées et de ploutocratie mondialisée, ayant au contraire décollé grâce à la naissance et au développement du marché intérieur). Malgré le renvoi sous la pression populaire de députés, de ministres et de présidents (parce malgré tout les Sud-coréens seront toujours plus démocratiques que les Français crypte-royalistes) aujourd'hui 60 % des employés vivent dans une précarité violente et une paupérisation rampante voire galopante… Comment en est-on arrivé-là ? Parce que les « créateurs de richesses » et les « premiers de cordées » ont appliquée à la lettre les préconisations ultralibérales et néoféodales des démoniaques Chicago Boys qui finalement ont autant de brutalité et d'efficacité que les oukazes staliniens ! Mais dormez bien, les riches sont de plus riches et les pauvres sont de plus en plus pauvres… Sauf que le rapport de force démographique est en faveur des pauvres, donc malgré tout ce qui est fait pour les lobotomiser, les terroriser et les diviser régner, un jour ou l'autre les gens trop en colère finiront bien pas se réveiller et se révolter… Tout cela va très mal finir, et certains selon la maxime « après moi le déluge » semblent tout faire pour que tout cela finisse le plus mal et le plus vite possible !
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}