Chez
Serge Safran (dois-je redire l'admiration que j'ai pour son travail ?), la collection s'enrichit d'un troisième opus, que j'ai eu le bonheur de lire dans le cadre de l'opération Masse critique.
Les Impurs de
Caroline Boidé est l'histoire d'une passion brûlante mais douloureusement impossible : A Alger, au milieu des années 1950, un jeune juif tiraillé entre l'amour et l'obéissance à sa famille ne peut pas aimer une musulmane fantasque et rêveuse, qui croit au pouvoir des livres.
Un magnifique regard plein de chaleur et de sensualité, d'espoir aussi malgré l'immense tristesse, dans l'atmosphère étouffante d'une guerre qui déchire deux peuples qui vivaient en osmose depuis la nuit des temps.
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