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Critique de antinea77


Isabelle, la quarantaine, femme d'expatrié, devant suivre son mari avec enfants et bagages à travers le monde et ses différents postes, atterrit cette fois à Taïwan.
S'agit-il du portrait de l'héroïne du roman ou celui de l'auteure ? Difficile à dire. Les deux, je pense.
En pensant que c'était en grande partie autobiographique, à la lecture de ce récit sous forme de journal intime, je me suis surtout inquiétée pour la future carrière du mari et surtout sur ses futurs rapports avec ses collègues et les familles de ceux-ci !
Isabelle n'aime pas cette vie qui l'amène à changer de cadre tous les trois ans et l'empêche d'avoir sa propre vie, sa propre carrière. On le comprend dès les premières pages, et on le comprend aussi au fil des pages suivantes, puis des chapitres suivants, puisqu'elle ne cesse de s'apitoyer sur son sort, tout en formulant des remarques parfois humoristiques mais le plus souvent cyniques sur son entourage, et surtout les épouses des collègues de son mari.
Heureusement, la deuxième partie, quand elle est obligée de rentrer seule en France au chevet de sa mère, la rend un peu plus humaine, réveillant des souvenirs et des nostalgies.
Et pourquoi ce titre ? Eh bien, à un moment donné elle décide de ne pas se plaindre d'une situation, pour une fois, et de se conduire enfin comme "la fille que sa mère imaginait"...
Inutile de dire que je n'ai éprouvé aucune sympathie ni empathie pour la narratrice !
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