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Critique de umezzu


Changement de dessinateur avec la deuxième partie de cette série. Passé quelques pages, ce changement est sans conséquence, puisqu'on aborde là une nouvelle génération de Saint-Hubert, famille toujours divisée.
D'un côté Christian, ses deux enfants et son neveu, règnent sur la banque BGI. Sauf qu'un de ses fils, Eugène, entre en religion par mépris de l'argent paternel. Et que le neveu, Victor, a des pulsions meurtrières qui le rapprochent de Jack l'éventreur.
De l'autre, Charlotte, soeur de Christian, de retour d'Algérie enrichie, achète une charge d'agent de change à son fils Jacques. Il est dépassé par cette responsabilité, mais heureusement soutenu par sa soeur Odile.
Ce tome et le suivant sont l'occasion pour les auteurs de reconstituer le Paris de Napoléon III. Haussmann détruit une partie de Paris pour tracer de grands axes et attribue des lots immobiliers à des investisseurs, comme la BGI. La spéculation règne. Les choix sont orientés par des politiques corrompus. le capitalisme est triomphant. Par contraste, la situation des pauvres, expropriés de leurs habitations dans le nouveau Paris est de plus en plus difficile.
Cette série commençait bien avec les deux premiers tomes. Là, son efficacité se fait maximum : le second empire est vraiment la grande période de développement des premiers groupes industriels et des premières banques d'investissement. L'argent circule. Les spéculateurs continuent de croire à une croissance sans limites.
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