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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est un lourd pavé de 650p, ce n'est pas le plus pratique à transporter, et pourtant il a tout du livre de détente, un peu policier . C4est surtout un balayage de l'Amérique actuelle, y sont passés en revue les défauts d'une Amérique encore puritaine dans certains endroits( à 20kms de Manhattan par exemple), la peur de l'autre, et ce que j'ai surtout trouvé croquignolet, c'est la critique finement décrite de l'Art contemporain. Payer des millions de dollars pour des déchets merdiques, fussent ils concrets est un placement pris au sérieux par des acheteurs, ce qu'en pensent les créateurs est délectable.
Bref, sur Long Island, jalousement gardée intacte( c'est à dire sans apport d'eau potable par des canalisations) par des propriétaires descendants des premiers paysans de l'île, reviennent s'installer certains enfants devenus adultes, ayant réussi plus ou moins à être artistes reconnus à N Y. .L'un d'eux devenu architecte renommé, revient un jour avec un jeune inconnu que suit une réputation peu flatteuse .
Puis s'accumulent des meurtres, la communauté accuse implicitement le nouveau venu, seule une jeune femme résidente qui cherche aussi un second souffle artistique prend sa défense.
Evidemment le ou les assassins se définiront dans les dernières pages, même si dans les toutes premières beaucoup de choses étaient dites.
La lecture en est agréable même si avec 400p, l'auteur pouvait ne rien esquiver.
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ça c'est du livre d'été : plongez (avec ou sans maillot de bain) dans une ville bourgeoise qui voit l'arrivée d'un jeune new-yorkais d'un mauvais oeil. Et quand on commence à découvrir des cadavres, il fait un coupable idéal.
Un gros romans (plus de 600 pages) mais un régal.
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Un étrange et beau voyage littéraire au bout de Long Island qui s'ouvre sur une description géographique plutôt bluffante:

"C'est ainsi que je découvris, Long Island : sur une carte routière, moi à l'avant de la voiture de Paul Benchley, toi pareil à un corps de femme flottant dans la baie de New York. Je m'étonne encore d'être le seul à voir un corps féminin dans la forme de cet appendice terrestre étiré le long du littoral - les jambes formées par la fourche des deux plages qui s'échappent chacune d'un côté, les hanches et la poitrine dessinées par les anses rocailleuses des parcs à huîtres, le crâne éclaté entre différents quartiers de New York.”

Voila, ça commence comme ça, Paul au volant, et sur le siège passager, Mills, un jeune homme de l'assistance que Paul a pris sous son aile. Ils vont à Orient, petite ville de 700 âmes au bout de Long Island. Elle est présentée comme une bourgade du bout du monde prisée par les artistes new-yorkais, lorgnée par les promoteurs et jalousement gardée par les propriétaires historiques montés en comité. Un comité qui paraît aussi net que le centre d'expérimentation situé sur l'île d'en face, que l'on accuse de se livrer à d'étranges expériences sur les animaux. Régulièrement, on retrouve des spécimens échoués sur les plages d'Orient, des êtres hybrides et difformes, qui font monter la tension des habitants. Ambiance, donc. Ambiance encore lorsqu'on commencera à compter les morts parmi les habitants. Un huis clos bien tendu qui n'attend qu'une allumette. Mills, adolescent un peu chétif, arrivé sur Orient juste avant les meurtres, a déjà tout du coupable idéal. Le costume lui va très bien. Malgré quelques longueurs, l'enquête et la quête de Mills, tissée d'amitiés, d'indices et de faux semblant, est vraiment prenante. le huis clos décuple sans doute ce sentiment d'oppression. Enfin, la composition de ce polar, la façon dont l'enquête est construite, m'a semblé agréablement désuet. Il doit y avoir un mot pour ça. Classique, peut être. En attendant, ce livre vaut largement le détour !
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Un très très bon roman, un polar sociologique...
Une description de la Côte Est et du milieu de l'art contemporain digne de Tom Wolfe, matinée d'une intrigue palpitante, j'ai adoré tourner les 650 pages !
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Malgré que Long Island soit une oeuvre de fiction, il n'en reste pas moins que parfois nous avons l'impression de rentrer directement au sein d'une micro-communauté américaine. L'auteur a su trouver les mots justes pour nous faire sentir comme partie prenante au récit.

Orient est une petite ville d'environ 700 habitants et qui est à un point tournant de son existence. Effectivement, les artistes de New York envahissent progressivement ce petit coin et cela dérange! Les habitants ont une telle étroitesse d'esprit face à l'inconnu que l'on se croirait revenir un siècle en arrière. L'élément central de leurs attitudes face aux étrangers vient de la peur qu'ils ressentent. Peur basée en grande partie par leurs préjugés.

Même Beth qui a passé son enfance à Orient est devenue une étrangère à leurs yeux car elle a osé aller vivre quelque temps à New York. Depuis qu'elle est revenue à Orient pour fonder une famille avec son mari artiste, elle est pointée du doigt par ceux qu'elle connaît depuis toujours. Elle ne sera plus jamais l'une des leurs!

Il y a également Paul qui revient à Orient avec un jeune homme qu'il a pris sous son aile. Mills a besoin d'un coin tranquille pour reprendre pied dans la vie.

Lors d'une balade autour de l'île où Beth fait découvrir le coin à Mills, les habitants découvriront la première victime. Et s'ensuivra par la suite une série d'événements qui malheureusement, pointeront Mills comme étant le coupable. Mais Beth sait que Mills n'a rien fait et fera tout en son pouvoir pour tenter de lui venir en aide. Avec l'aide de Mills, celle-ci partira à la recherche du vrai coupable.

Au sein d'un si petit village, l'on se rend compte que les secrets ne sont pas si bien cachés que cela. Et tout le monde semble avoir quelque chose à se reprocher. Au fil des pages, on ne sait plus où donner de la tête. On dirait que toute l'île entière semble coupable ou avait de bonnes raisons pour avoir commis tel ou tel crime. Les soupçons partent dans tous les sens.

Certaines longueurs à prévoir, surtout en lien avec la grossesse de Beth. Mais également lorsque l'auteur rentre en détails face au paradigme de l'art tel que vu par les ses personnages. N'empêche que Long Island m'a laissée une forte impression positive. Je suis réellement surprise par ce thriller tant par la fin que par l'approche que l'auteur a choisie pour décrire les habitants et la culture de l'île. Combien de personnes sont-elles coupables sur la seule base d'être des étrangers?

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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L'histoire se déroule à Orient, bourgade située à l'extrêmité est de Long Island. Moins huppée que les Hamptons voisines, Orient n'en attire pas moins artistes et millionnaires, provoquant une flambée immobilière et une arrivée de new-yorkais vues d'un mauvais oeil par beaucoup d'habitants historiques. C'est dans ce contexte tendu que Paul, natif d'Orient, revient dans la maison de ses parents. Il est accompagné d'un jeune fugueur, Mills, qu'il a pris sous son aile.
Christopher Bollen prend le temps de nous décrire Orient, de nous parler de ses habitants, anciens et nouveaux, de partager les tourments de Beth, enceinte et de son mari Gavril, sculpteur réputé. La fréquentation de ce couple et de leurs amis est d'ailleurs l'occasion pour l'auteur d'épingler le marché de l'art contemporain et ses extravagances.
Il y a des meurtres, mais plus qu'un roman policier Long Island est un roman psychologique. le rythme est lent, et ceux qui aiment les page tuners seront déçus. Mais ceux qui aiment s'installer dans l'intimité des personnages seront heureux de passer un automne à Long Island.
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Une enquête que nous suivons essentiellement par le regarde Mills cet adolescent paumé qui cherche l'affection de Paul ou Beth.
Ce huit clos de plus de 600 pages dans une communauté américaine faite de préjugés m'a plu.
Je ne me suis pas ennuyée et j'ai apprécié la description des personnages et l'intrigue.
A lire.
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La moitié du livre est consacrée à la présentation des lieux et des personnages. Dans certains chapitres l'auteur nous aguiche avec un meurtre puis deux. Mais très vite, on retrouve la vie apparemment tranquille de la petite bourgade, Orient.

On a hâte que le livre prenne le nom de thriller. Dans la deuxième partie nous y sommes et là, la lecture est haletante. Ce huis clos est oppressant.

Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Petite bourgade tranquille de Long Island, Orient a tout du paradis sur terre. Mais, comme souvent, les apparences sont trompeuses. Les autochtones refusent tout ce qui pourrait perturber leur quiétude : les constructions anarchiques et l'installation d'artistes new-yorkais branchés séduits par ce lieu de villégiature.
L'atmosphère vire à la paranoïa lorsque le cadavre de Jeff Trader est retrouvé dans la baie. D'autant plus que le macchabée était l'homme à tout faire des habitants et connaissait tous leurs secrets.
La psychose monte d'un cran lorsque un incendie criminel se déclare et fait disparaître toute une famille.
Deux témoins privilégiés assistent aux événements : Beth, une artiste en panne d'inspiration venue sur l'île pour tenter d'y mener une vie « normale » avec son mari, et Mills, 19 ans, un garçon en marge hébergé par Paul, propriétaire d'une villa où il passe des vacances. Ils se lieront d'amitié et mèneront l'enquête à la découverte de la vérité.
Dans une ambiance oppressante et addictive, ce huis clos insulaire dépeint la confrontation de populations qui ne se comprennent pas : les « locaux » qui craignent l'étranger, dont Mills est l'une des incarnations, et les nouveaux venus qui se moquent des traditions.
« Long Island » est aussi le portrait d'une Amérique, soi-disant « terre de libertés » qui multiplie les interdits.




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