Pas vraiment convaincue de l'intérêt ( à mes yeux) d'un tel bouquin, un hybride, mi-bio, mi-autobio, qui oscille, hésite, s'éparpille .... et épuise.
Mme Bona a t-elle voulu montrer la face cachée, ombrée, gommer le côté lisse, académisé de sa personnalité ? ( naturisme chez Gary, incursion chez Louÿs )
nous faire entrevoir la difficulté, dans cette entreprise, d'ouvrir de précieux sésames ( en cela bien aidée par son statut et milieu privilégiés )
nous montrer le danger d'être tentée de faire naître une liaison supposée mais non avérée ( Debussy avec Camille Claudel,
Berthe Morisot avec
Edouard Manet )
nous faire prendre conscience du travail de "fine limière", de fourmi et de petite souris que cela requiert
ce qui n'est pas inintéressant en soi, certes, mais cela ne méritait pas toutes ces redites inutiles.
Ceci dit, je n'ai pas boudé mon plaisir devant ces quelques beaux portraits dressés, avec tendresse, délicatesse, finesse pour
Berthe Morisot, Camille Claudel,
Clara Malraux , et avec admiration (partagée) pour Zweig bien évidemment !