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Critique de XL


XL
20 juillet 2011
J'ai reçu La survie, tome 3 des aventures d'Esteban par Matthieu Bonhomme dans la cadre du programme Masse critique : merci à l'éditeur et à Babelio

Le Léviathan chasse sur la route des baleines, entre le Cap Horn et l'Antarctique, un des endroits les plus inhospitaliers du monde. Esteban, un jeune indien de 12 ans qui a réussi à embarquer comme mousse à bord du baleinier, s'est rapidement révélé très habile au lancer du harpon. En 1900, les navires à voile commencent à subir la concurrence des bateaux à vapeur équipés de lance-harpons mécaniques et les rapports ne sont pas cordiaux. Engagé dans une course poursuite acharnée au cours du précédent album, le Léviathan s'est trop avancé dans les glaces et s'est laissé prendre. le commandant décide d'abandonner le navire et la cargaison d'huile pour tenter de sauver l'équipage à bord des six chaloupes. A la seule force des rames, ils s'engagent sur l'océan en furie, mais un des esquifs est bientôt séparée des autres par le passage d'un iceberg géant.

Bien que le dessin, assez proche des Chroniques outremers dans sa gamme chromatique et dans son tracé, me plaise moins, je préfère pourtant cet album pour le scénario.
Tout d'abord, l'humanité - les rapports humains dans leur diversité, leur grandeur et leurs petitesses - est au coeur de l'histoire. L'austérité de la vie à bord, sous la menace permanente des icebergs et des tempêtes, la rudesse mêlée de solidarité des marins, sont évoqués avec pudeur et justesse. Esteban, qui parle aux oiseaux et partage les contes de son folklore natal avec ses compagnons, apporte une note de fraîcheur et de fantaisie. Une très belle scène d'intimité entre l'enfant et le commandant lorsqu'il se croit perdu, apporte des éclaircissements sur les liens très forts qui les unissent et sur son passé où il retrace un épisode assez méconnu de la colonisation en Amérique du sud et des rapports avec les indiens natifs.
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