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Critique de tilly


tilly
09 septembre 2013
Bernard Pivot lors d'un Apostrophes lui aurait dit — ça doit pouvoir se vérifier — :
“ Oh, oh ! Alain Bonnand, on couche dans vos histoires ! ”.
— Oh, oh ! Monsieur Pivot, on lisait pas les livres dans vos émissions !
Ou alors c'était la vengeance froide d'une fichiste dédaignée par l'écrivain. Elle n'a même pas obtenu une dédicace malgré le rentre-dedans éhonté qu'elle lui a fait. Alors elle a mis sur la fiche : “ on couche beaucoup dans les histoires d'Alain Bonnand ”.
Mais dans les histoires d'Alain Bonnand on n'couche pas, Monsieur Pivot, on n'couche pas. Ou pas que, ou presque, ou alors très vite, extrêmement vite. On veut coucher, ou pas coucher, selon. Selon l'âge, la longueur des jambes, la fortune, la qualité de résistance de la dame. Évidemment il n'est question que de cela, c'est comme qui dirait le thème du recueil. Évidemment.

"Martine résiste" qui donne son titre au recueil est un poème (en prose) noir. Il faut le lire plusieurs fois. Comme on va revoir un tableau aimé au musée. On s'étonne de le voir autrement, de l'interpréter d'une autre façon, d'y découvrir des détails méconnus, des beautés nouvelles, sombres.

"L'Amour dans les journaux" n'est pas une revue de presse... certains des articles commandés à Alain Bonnand n'avaient pas été fournis à temps, ou pas envoyés du tout. Merci le Dilettante !
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