Le début m'a fait penser à «
Cent ans de solitude » de
Gabriel García Márquez. le même type de lieu, la même atmosphère chaude et ralentie, la maison abritée par les fleurs, la nature minérale et végétale, la famille à l'enfant unique, la lignée. On est vraiment très proche.
D'ailleurs, après avoir refermé le livre, j'ai l'impression que
Miguel Bonnefoy s'est beaucoup, beaucoup inspiré de «
Cent ans de solitude ». Plusieurs fois durant ma lecture, j'ai été persuadée d'avoir lu la même scène dans le roman de
García Márquez.
Néanmoins, ça reste un roman agréable à lire, avec une dimension mythologique et poétique forte. La poésie, c'est le lieu et c'est aussi Serena, romantique, et donc éternelle insatisfaite. le mythe, c'est le trésor de Henri Morgan et c'est Eva Fuego, née par le feu, morte par le feu et qui eut une vie flamboyante. le mythe, c'est aussi la fin qui referme la boucle avec le début, présageant d'un éternel recommencement.
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