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Mon amour,
Julie BONNIE
Elle vient d'accoucher de Tess il y a juste 4 jours et il part en tournée mondiale avec son groupe pour 1 mois.
Elle est jeune mère à Paris et lui pianiste de jazz (dans l'ombre d'un père détesté et jamais égalé).
Alors pour combler la distance et remplir les vides, ils vont s'écrire.
Pour elle la difficulté à apprivoiser ce petit bébé qui réclame le sein frénétiquement, sa sensation d'être dépossédée de son corps, de sa vie, l'attente, l'ennui, la rencontre avec Georges.
Pour lui les concerts, l'alcool, l'euphorie des bons soirs, la déprime des mauvais et l'infidélité avec Suzanne.
Et comment surmonter un mois d'absence à ce moment-là de leurs vies…
Depuis toujours j'aime la forme du roman épistolaire.
Là je suis ravie car si les missives partent de l'un vers l'autre s'y intercalent aussi des lettres de Georges (le géant maladroit aux mains immenses) à la jeune maman et plus tard à Tess devenue adulte.
Je ne sais toujours pas si ces lettres ont vraiment étés envoyées ou seulement écrites…
Toujours est-il que l'histoire est très belle sans être mièvre, que la fin est agréablement inattendue et que l'écriture est comme un ruisseau tantôt calme tantôt tumultueux.
Et c'est bon !
Critique de SabrinaTrublet
Mon amour,
Julie BONNIE
Elle vient d'accoucher de Tess il y a juste 4 jours et il part en tournée mondiale avec son groupe pour 1 mois.
Elle est jeune mère à Paris et lui pianiste de jazz (dans l'ombre d'un père détesté et jamais égalé).
Alors pour combler la distance et remplir les vides, ils vont s'écrire.
Pour elle la difficulté à apprivoiser ce petit bébé qui réclame le sein frénétiquement, sa sensation d'être dépossédée de son corps, de sa vie, l'attente, l'ennui, la rencontre avec Georges.
Pour lui les concerts, l'alcool, l'euphorie des bons soirs, la déprime des mauvais et l'infidélité avec Suzanne.
Et comment surmonter un mois d'absence à ce moment-là de leurs vies…
Depuis toujours j'aime la forme du roman épistolaire.
Là je suis ravie car si les missives partent de l'un vers l'autre s'y intercalent aussi des lettres de Georges (le géant maladroit aux mains immenses) à la jeune maman et plus tard à Tess devenue adulte.
Je ne sais toujours pas si ces lettres ont vraiment étés envoyées ou seulement écrites…
Toujours est-il que l'histoire est très belle sans être mièvre, que la fin est agréablement inattendue et que l'écriture est comme un ruisseau tantôt calme tantôt tumultueux.
Et c'est bon !
