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Critique de PdGvins
Je me suis pris une claque, de quoi rester sonné, abasourdi en refermant ce livre. Il a fallu prendre le temps de la réflexion, faire tourner les neurones, bien évaluer comment aborder cette critique.
J'ai senti l'auteur très concerné, impliqué dans son récit. Pourtant, comme un historien, il nous raconte les évènements en gardant souvent une certaine distance. C'est le cas pour les retranscriptions des propos des auteurs des attentats lors du procès de Paris. Il en est de même pour les commentaires des sociologues, psychologues, ethnologues qui cherchent et trouvent des explications, des justifications, peut-être même des excuses aux terroristes. A aucun moment je n'ai eu l'impression que Xavier-Marie Bonnot prend parti. Il répercute les propos, c'est tout.
Pour moi, la meilleure partie du livre se déroule lors de libération de Raqqa par les forces internationales, quand Pierre le photographe de guerre croise Marie au moment de son arrestation. Une jeune française convertie qui a rejoint son petit ami rencontré au lycée, pour l'épouser, lui faire un enfant et le soutenir dans sa croisade islamique contre les infidèles. Pierre va accomplir sa mission de journaliste au sein des milices kurdes, en rencontrant aussi d'autres compatriotes, Georges, le mercenaire, ancien parachutiste qui se bat depuis toujours et Rodolphe, jeune catholique convaincu qu'il fait le bien en éliminant les ennemis.
La violence de cette guerre peut sembler perturbante mais, en nous contant la réalité, Xavier-Marie Bonnot nous offre encore un roman important, intéressant, plaisant à lire et qui va évidemment bien plus loin qu'une simple distraction.
De quoi mériter un prix littéraire? Sans doute, mais les voix des jurés sont impénétrables.
Je remercie les éditions Récamier de m'avoir fait parvenir, grâce à Masse Critique, la dernière publication d'un auteur que j'apprécie.
J'ai senti l'auteur très concerné, impliqué dans son récit. Pourtant, comme un historien, il nous raconte les évènements en gardant souvent une certaine distance. C'est le cas pour les retranscriptions des propos des auteurs des attentats lors du procès de Paris. Il en est de même pour les commentaires des sociologues, psychologues, ethnologues qui cherchent et trouvent des explications, des justifications, peut-être même des excuses aux terroristes. A aucun moment je n'ai eu l'impression que Xavier-Marie Bonnot prend parti. Il répercute les propos, c'est tout.
Pour moi, la meilleure partie du livre se déroule lors de libération de Raqqa par les forces internationales, quand Pierre le photographe de guerre croise Marie au moment de son arrestation. Une jeune française convertie qui a rejoint son petit ami rencontré au lycée, pour l'épouser, lui faire un enfant et le soutenir dans sa croisade islamique contre les infidèles. Pierre va accomplir sa mission de journaliste au sein des milices kurdes, en rencontrant aussi d'autres compatriotes, Georges, le mercenaire, ancien parachutiste qui se bat depuis toujours et Rodolphe, jeune catholique convaincu qu'il fait le bien en éliminant les ennemis.
La violence de cette guerre peut sembler perturbante mais, en nous contant la réalité, Xavier-Marie Bonnot nous offre encore un roman important, intéressant, plaisant à lire et qui va évidemment bien plus loin qu'une simple distraction.
De quoi mériter un prix littéraire? Sans doute, mais les voix des jurés sont impénétrables.
Je remercie les éditions Récamier de m'avoir fait parvenir, grâce à Masse Critique, la dernière publication d'un auteur que j'apprécie.
