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𝘓'𝘈𝘮𝘢𝘯𝘵 𝘧𝘢𝘯𝘵𝘢𝘴𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘑𝘰𝘶𝘳𝘯𝘢𝘭 𝘥𝘦 𝘒𝘦𝘳𝘪𝘣𝘩𝘢𝘯 de Guy Bordin aux éditions Maia est un récit avec une tension homoérotique à la fois puissante et gênante.
Par l'utilisation du journal intime, l'auteur nous plonge dans un univers semi-fantastique où se mélange légende inuite et forêt de la lande bretonne dans les années 1980.
Un roman de construction individuelle et personnel.
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Quand une légende inuite s'immisce en pays breton, c'est la naissance d'une histoire dans laquelle les frontières entre rêve, réalité, mythe et fantasme se désagrègent petit à petit au fil des 24 jours racontés par le Narrateur de « L'amant fantasmatique » dans son journal très intime.
C'est une lecture surprenante que ce court roman de Guy Bordin.
Tout commence dans cette petite maison isolée sur la lande bretonne dans laquelle se sont retrouvés le Narrateur et son cousin pour travailler. Autant le dire tout de suite, le Narrateur semble très vite s'intéresser davantage aux courbes harmonieuses de son cousin, Jean, dont il est secrètement épris, qu'aux fiches de synthèses d'étude qu'il est
censé rédiger. le Jean, avant d'aller sous la douche, offre sans pudeur sa nudité au regard de son cousin dont le coeur, et le caleçon, s'enflamment d'un désir qu'il part chaque soir soulager dans la forêt voisine en arrosant de sa semence toute frustrée les mandragores qu'il photographie avec obsession.
Tout s'emballe lorsque le cousin Jean évoque une légende inuite selon laquelle chaque amant aurait la capacité de projeter une sorte de double idéal de l'être aimé, fantasmé, trouble équivalent de nos incubes et succubes occidentaux, ces démons séducteurs qui abusent de vous durant votre sommeil et vos rêves. À partir de là, l'esprit
du narrateur s'emballe et petit à petit, la réalité du Narrateur se trouve rongée par son fantasme. Entre ses rêves, dans lesquels la mort et le sexe s'entremêlent, et les « apparitions » de Jean dans la forêt, le Narrateur ne sait plus où donner ni de la tête ni du reste, car il faut dire que si son esprit est tout épris de Jean, son corps lui profite de la
moindre occasion. Ça se rencontre, ça s'agite et ça jute dans les bosquets de cette forêt bretonne !
Et ce n'est pas tout. Non content des divagations sexuelles de son héros, Bordin ajoute une intrigue policière en faisant disparaître un chef scout non loin de la petite maison où se déroule l'action. Dès lors, une partie du récit prend une allure de polar que viendra bientôt renforcée la folie sombre dans laquelle plonge lentement le héros.
Jusqu'à une fin que, pour ma part, j'ai beaucoup aimé.
Le pari d'élaborer un roman fantastico-érotico-policier est risqué mais il est plutôt réussi. L'intrigue est bien ficelée,
la tension érotique est là, piochant dans le tiroir des stéréotypes homoérotiques quelques spécimens qui font leur petit effet, l'écriture est travaillée avec cette forme particulière du journal qui nous oblige à plonger avec le narrateur dans cette perte de repères progressive qui fait que nous aussi on ne sait plus très bien faire la part entre
ce qui relève de la réalité et ce qui appartient au fantasme. « L'amant fantasmatique » est un premier roman original, bien fait, qui sans être un grand coup de coeur, est une bonne surprise qui se lit avec plaisir et avidité.
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Juillet 198X : le narrateur, jeune étudiant passionné d'histoire, s'apprête à passer quelques semaines dans une petite maison bretonne avec Jean, qui est à la fois son professeur d'Histoire moderne et son cousin qu'il n'a jamais connu. Problème : Jean est particulièrement attirant aux yeux du narrateur, lequel lutte pour réfréner ses sentiments. Un jour, Jean parle à son cousin d'une croyance propre aux Inuits : quand on désire ardemment une personne, il se peut que l'on rencontre dans nos rêves et au-delà, son double fantasmatique. Avec cette information, et aidé par différentes rencontres, le narrateur passera un été différent de ce qu'il prévoyait.

La charge érotique qui traverse la centaine de pages de ce journal fictif est élevée. Avec une écriture joliment travaillée, l'auteur donne corps aux fantasmes de son personnage. Si j'ai pu regretter l'aspect parfois stéréotypé de ces scènes de sexes - on trouve dans L'amant fantasmatique tout le "bestiaire" habituel de l'homoérotisme avec le goût pour l'interdit incestueux, l'uniforme, l'homme de foi et les corps jeunes et "bien faits" -, elles n'en restent pas moins efficaces et l'éveil charnel dont le narrateur est le sujet est particulièrement bien décrit. Les tensions sexuelle et narrative se fondent quasiment parfaitement l'une à l'autre.

J'aurais sans doute préféré, pour éviter cet aspect un peu cliché, que les amants fantasmatiques prennent plus de place, et que le nombre d'amants réels soit diminué (un seul, le serveur du restaurant, m'aurait semblé suffisant). de cette manière, j'ai l'impression que le caractère fantastique de l'histoire aurait gagné en intensité. Même si elle est une composante quasi obligatoire du texte érotique, la facilité d'accès au sexe me semble enlever du sens aux apparitions fantasmatiques, les rendant forcément moins nécessaires.

L'amant fantasmatique n'est pas qu'une longue initiation à la sexualité entre hommes. Aux désirs du narrateur, s'ajoute une part de mystère qui émane certes des forêts bretonnes, mais qui vient également de la disparition d'un chef scout qui va préoccuper les esprits des gens du coin. Une intrigue presque policière qui est la bienvenue mais qui aurait gagné, une fois de plus, à bénéficier d'une plus grande importance. Même si je dois reconnaître que le jeune gendarme qui séduit le narrateur ne me laisse pas forcément insensible, leur liaison donne en réalité lieu à des épisodes qui déforcent quelque peu la vraisemblance du récit. Si cette double intrigue permet à l'auteur de mettre en lien la sexualité et la mort, les fameux Eros et Thanatos, quasiment toujours présents quand il s'agit de littérature homosexuelle, cela manque légèrement à mon sens de profondeur.

C'est donc une lecture très plaisante que celle de L'amant fantasmatique, qui est une belle entrée en littérature pour Guy Bordin, malgré les quelques bémols que j'ai pu évoquer. Un texte sensuel qui se déguste, non sans plaisir.
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Nous faisons connaissance d'un jeune apprenti historien qui fait la connaissance de Jean, cousin lointain découvert par hasard, lors d'un cours donné à la faculté. Jean est maître de conférences en histoire moderne spécialisée dans l'exploration et la colonisation française du Canada. Des histoires de famille ont fait qu'ils ne se connaissaient pas jusqu'alors. Notre jeune narrateur va alors se voir proposer d'aider son cousin pour sa thèse sur la vie en Nouvelle-France.

Tout est retranscrit sous forme de journal de bord où le narrateur retranscrit ces quatre semaines en vase clos avec celui pour qui il se découvre cette attirance inexplicable. Dans ce vase clos, le narrateur se retrouve spectateur impuissant de cet homme qu'il désire. le fantasme se transforme peu à peu en obsession.

Tout au long de cette lecture, nous ressentons un réel inconfort de ce jeune homme face aux sentiments et pulsions qui le poussent vers ce cousin, ce sentiment de gêne vis-à-vis de ce parent et cette envie d'échappatoire tout en désirant profondément aller jusqu'au bout de son fantasme. Il est clairement tiraillé entre ce qu'il ressent jour après jour et qui ne fait que s'accentuer.

Entre le réel et le fantasme, la frontière est infime. L'auteur retranscrit avec brio ces sentiments de perdition et d'angoisses qui en découlent.

Les descriptions des ressentiments du personnage principal renforcent ce sentiment de vase clos, cet inconfort que nous ressentons, en même temps que le narrateur au fur et à mesure ce désir montant et pourtant insatisfait. Notre lecture devient alors à l'image de notre personnage anxiogène. Puis tout s'emballe. On ne sait plus distinguer le rêve et la réalité. le doute s'immisce chez le lecteur.

À l'image de ces croyances d'Esquimaux, la métaphore d'amant fantasmagorique est attrayante, mais au final, elle entraîne indéniablement à la folie. On se referme sur soi-même, on s'isole du monde réel… Accepter l'inavouable, composer avec la réalité… Voilà ce à quoi notre narrateur se voit confronté.

Le titre prend alors tout son sens. Et l'on devient à notre tour spectateur silencieux de cette pièce de théâtre où désirs et toxicité se mêlent. l'onirique se mêle à la réalité au point que le fantasme onirique devient horrifique.
Cela donne à réfléchir sur la dimension et la place du fantasme, qui peut tourner à l'obsession, jusqu'à isoler une personne. C'est autour de cette croyance que tourne l'histoire. le tout est habilement mené par l'auteur.

Je peux vous dire que c'était sacré découverte, une lecture qui m'a sorti de ma zone de confort. Ce n'est pas mon genre de lecture de prédilection, je l'avoue, mais ma curiosité m'a poussé à lire, sans savoir quoi penser de ce jeune homme. Sans le vouloir, nous nous retrouvons entraînés dans quelque chose d'incontrôlable… notre lecture devient mystique.

Comme me l'a confié Guy, il préfère laisser parler la liberté de l'imagination. Il navigue aux frontières entre le réel tangible et tout le reste! Et je peux vous garantir que c'est un pari réussi pour ma part !

Préparez-vous à lire quelque chose de hors-norme, mais au combien fascinant… une lecture dont vous ne ressortirez pas indemne.
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Connaissez-vous Guy Bordin ethnologue et réalisateur ? Pour ma part, je viens de le découvrir avec son roman "L'amant fantasmatique - Journal de Kerbihan" aux Éditions Maïa.

De nombreux sentiments m'ont parcourus lors de cette lecture. Si cela n'a pas été un coup de coeur, j'ai malgré tout apprécié cette lecture si particulière. Ces quelques pages de journal intime nous plongent dans un environnement où le fantasme côtoie l'authenticité du quotidien.

Il vous faudra faire le tri entre réalité et imagination, en vous méfiant des embûches car la mort rode non loin sur ces terres bretonnes. Vous devrez vous faire votre propre opinion en perçant la trouble vérité de ce qui se passe dans la forêt et découvrir ce que cachent certains personnages. Méfiez-vous des apparences !

Beaucoup de tensions sexuelles s'immiscent entre ces lignes, allant crescendo page après page. Elles sont palpables, parfois oppressantes, parfois attirantes. Elles viennent troubler le personnage principal, le persécuter jusque dans ses rêves, en le détournant progressivement de la raison. Dès lors, où se situe la limite entre le rêve et la réalité ?
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Ce livre est présenté sous forme de journal intime tenu au jour le jour par le narrateur. Etudiant en histoire, il accompagne son cousin canadien Jean, historien, pour l'aider à mettre en ordre de nombreuses notes prises en vue d'écrire un livre sur les usages et coutumes des esquimaux.

Les jeunes gens profitent des deux mois d'été pour venir travailler au calme dans une petit maison isolée au coeur d'une forêt bretonne. Et là le narrateur nous embarque
Lien : http://chezvolodia.canalblog..
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Livre rencontré avec son auteur à l'occasion du salon du livre LGBT à Metz fin mai 2021.
Très bonne surprise pour un livre que je n'aurais probablement pas abordé dans d'autres circonstances.
J'ai aimé le style d'écriture, l'univers mi-réel mi-fantastique que l'auteur a su créer, ainsi que le microcosme dans lequel se développe la succession d'évènements.
J'ai moins aimé le caractère un peu systématique et répétitif des scènes de sexe.
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« Écrits du soir, tard » L'incipit donne la gamme d'un récit épistolaire mais pas que. On entend les vagues se heurter contre les rochers. Kerbihan se dévoile dans l'orée d'une histoire très belle, intime et troublante. Jean est brillant. Ethnologue, chercheur, il se trouve avec le narrateur plus jeune, dans un antre isolé, de faible espace, en promiscuité, éloigné d'un conventionnel placé au plus juste du raisonnable. C'est ici la beauté de ce récit. Ils vont travailler ensemble, rassembler les recherches de Jean. Fusionner dans ce temps hautement intellectuel, discuter apprendre de l'autre. Jean est calme, aérien, posé. le narrateur glisse dans ses désirs les plus profonds, inavouables. Il écrit en rythme pavlovien les jours qui passent, ses ressentis, lames de fond, bruit du vent, ce qui s'élève dans ces jours où l'attirance pour son lointain cousin le rend fébrile, maladroit et frustré. Jean lui explique que les Esquimaux savent l'existence d'amants fantasmatiques. Jusque-là tout va bien. Sauf que ces derniers répondent aux champs des paraboles, aux fantasmes, aux désirs qui peuvent par les images seules s'avérer plausibles. Dans cet habitacle autorisé le narrateur va jouer sa carte salvatrice. Chercher l'issue et s'autoriser aux extrêmes pulsions. On ressent à contrario une douceur de ton, mais une lourde ambiance oppressante pour le narrateur, empreinte de psychologie, de sexualité éclatée, verre qui va se briser au sol en mille morceaux. Jean est mystérieux, pragmatique, beau comme un dieu, gracile et attirant. le narrateur l'admire, et pourtant chacun de ses gestes est fantasmé, il n'ose pas. Si les Esquimaux savent et comprennent l'enjeu fantasmatique pourquoi pas notre narrateur ? Ce dernier plonge dans ses torpeurs, le journal devient un exutoire. Il cherche dans le labyrinthe de ses attirances, la somme du fantasme. Il va faire un pas de côté entre l'Arctique démystifié et le Finistère. Rencontrer des hommes jusqu'à plus soif dans un Kerbihan étrange, entre ombres et chimères. A l'instar d'un assouvissement sexuel, avide et passionnel. le mystique, le criant affirment le fantasme réalisé. Tout change soudain dans ce récit entrecroisé, bleu-nuit puissamment viril. Chevelures masculines s'agrippant à la Lande austère, observatrice et de délivrance vêtue. On ressent l'écriture de Guy Bordin comme un souffle dans un enjeu d'une narration qui bouscule tout diktat, toute retenue mentale. L'histoire est mousse, gestuelle, vivifiante, malgré ce crissant des frustrations pour le narrateur. On est dans ce sombre qui interpelle, on boit un café noir très serré. On pressent ce quelque chose qui va remonter à la surface après la bataille du filigrane sur le journal du narrateur. La trame est digne, capable et masculine. On aime plus que tout cette maturité, symbiose d'un livre superbement volontaire. Les garçons prennent vie dans les lignes. La puissance des désirs, les idéologies qui se torturent parce qu'elles n'osent pas. C'est aussi cela la formidable teneur de ce récit, la liberté d'être soi-même. Renouer avec ses fantasmes et croire en cette capacité sexuelle et assouvie. Les Esquimaux sont les guides ici. Dans cet épistolaire qui devient comme une Lande sauvage et rebelle. Une farandole d'hommes encerclés entre rêves et insoumissions. La folie serait de ne pas bouger, de feindre. Où le narrateur va-t-il emmener le lecteur ? « L'amant fantasmatique Journal de Kerbihan » est dans cette littérature affirmée, capable et résistante. La rencontre est surprenante et osée. Elle bouscule tout et frappe de plein fouet tel le vent les persiennes des impossibilités. On pénètre le coeur de l'homme, chacune des perles de sueur, chacun des fantasmes dans cette magnificence d'un lâcher-prise hors pair. le risque prend la fuite dans cette Lande sauvage, aux abois. le narrateur pénètre subrepticement, irrévocablement son propre huis-clos. Ne rien dire de plus ! « L'Amant fantasmatique » est dans cet entre monde mené d'une main de maître. Captivante, superbement masculine cette histoire encercle les fantasmes à l'instar des aurores boréales. « Quantum Scandola » Publié par les Éditions Maïa.
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Improbable et pourtant prenant....
L'Amant fantasmatique nous entraîne à la limite du réel et de l'irréel.
Guy Bordin nous emmène dans les fantasmes et la réalité l'onirique où plutôt fantasmatique du narrateur.
Mêlant le réel à l'irréel la colère, le désir, les peurs et les envies consciente où non.
Une histoire M/M à découvrir !
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En ouvrant L𠆚mant fantasmatique de Guy Bordin, j𠆚i commis une erreur : celle de penser qu’il s𠆚gissait d’un ouvrage exclusivement érotique. Ayant tout juste achevé la lecture du livre, je me repentis : c’était bien plus que cela !

Si les premières pages du roman m’ont effectivement conforté dans l’idée que le récit serait érotique – et de fait, il l𠆞st ! –, je n𠆚i pas tardé à réaliser qu’il n’était pas question que de ça. L𠆚mant fantasmatique prend la forme d’un journal, ce qui nous donne accès aux pensées les plus intimes du narrateur. Il y couche ses fantasmes, ses rêves, et relate ses pratiques sexuelles, usant de descriptions crues, sans tabou. Malgré cette frivolité apparente, le lecteur dégourdi percevra à travers les lignes un malaise grandissant : quelque chose ne tourne pas rond chez ce narrateur.

Très vite, sa passion secrète pour son cousin s�roit, si bien que ses fantasmes le submergent. Ses désirs prennent le dessus, ses besoins insatiables hantent ses journées autant que ses nuits. À longueur de temps, il rêve d’une sexualité débridée, et ces rêves envahissent tant son quotidien qu’une question se pose : quelle est la part de réel et la part d’imaginaire dans son récit ?

C𠆞st dans cette question que réside, selon moi, l’intérêt du roman. Cette frontière de plus en plus poreuse entre le rêve et la réalité m𠆚 angoissé, dans une certaine mesure. Ce narrateur nourri de fantasmes prend, au fil du récit, des allures inquiétantes qui ont provoqué en moi un malaise. C’était le but de l𠆚uteur, sans aucun doute ! Et c𠆞st réussi.

Le final m𠆚 surpris et laissé songeur. Bien que l’on puisse être frustré de ne pas avoir de conclusion claire et de ne pas tout saisir, c𠆞st souvent ainsi que se terminent les bons livres. Alors, acceptons de ne pas avoir tout compris – le narrateur lui-même comprend-il ce qui lui arrive ? Pas sûr ! – et laissons-nous porter.

L𠆚mant fantasmatique brosse donc un beau portrait psychologique d’un personnage pour le moins particulier. En outre, la langue est belle et tout est bien documenté. Pas de surprise ici, sachant que l𠆚uteur est ethnologue.

Une bonne lecture que je recommande !
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