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Critique de bdelhausse


L'Argentine de la junte, pour moi, ce sont les veuves de la place de mai. Ces mères qui ont commencé à manifester le 30 avril 1977.

Pour Valérie Boronad, c'est un roman choral mettant en scène Luis un militaire qui s'engage dans la guérilla. Un terroriste pour la dictature en place. Los Demonios... les démons, sont de chaque côté du fusil. du côté de la dictature ou du côté des guerilleros. Lui envoie alors sa femme et son fils à l'étranger. Une fois sa mère décédée, l'enfant qui s'est inventé un père entame une oeuvre de mémoire.

On passe d'un personnage à l'autre dans ce roman choral assez embrouillé au départ. Il a fallu un moment avant que je trouve mes marques. Valérie Boronad produit un roman d'hommes... Contrairement à ma perception et à mon sentiment, l'Argentine est une affaire d'hommes pour l'autrice. Et cela m'a gêné. Franchement. Bien sûr, on a une image d'Ana (femme de Luis) "en creux" par le regard que pose son fils sur elle et par les lettres que Luis lui écrit (tout autant que par l'amour que lui porte le proprio de l'hôtel qui l'héberge), mais cela ne m'a pas suffi.
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