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Critique de livr0ns-n0us
Au risque de me faire copieusement huer, j'apprécie les romans de Pierre Bottero mais je n'ai jamais ressenti cet engouement si particulier qui anime les nombreux fans du monsieur. J'étais cependant très curieuse de découvrir le tout dernier roman (solo) de l'auteur car la toile pullule de commentaires enthousiastes. J'ai découvert Bottero sur le tard grâce à sa collaboration avec Erik L'Homme qui est un auteur que j'apprécie particulièrement. J'en avais profité pour me plonger dans La Quête d'Ewilan qui m'avait beaucoup plu.
Il est indéniable que Bottero a le chic pour construire des univers originaux et accrocheurs. Son écriture, fluide et pleine d'émotions, permet de s'immerger complètement dans le récit dès les premières pages. Je suis loin de maîtriser parfaitement toutes les références qu'il s'amuse à placer dans ses différentes oeuvres et je suis persuadée d'avoir raté de nombreux clins d'oeil, ce qui est assez frustrant même si Les Âmes Croisées est un récit qui ne nécessite pas la lecture des précédents ouvrages de l'auteur pour être compris. Bottero installe soigneusement son univers et sa trame qui, quoique assez classique, ne perd rien de sa saveur et de son efficacité. On comprend dès le début que Nawel, fille d'une famille très aisée et petite peste de son état, devra mettre son égoïsme de côté et s'ouvrir aux autres si elle veut avancer dans la vie. le choix de sa "caste", initialement simple coup d'éclat, lui permettra finalement de gagner en maturité et d'ouvrir les yeux sur les injustices qui l'entourent.
Malheureusement, même si j'ai apprécié évoluer dans le monde enchanteur (et dangereux !) de Nawel, j'ai eu envie de lui mettre des claques à toutes les pages. Même lorsqu'il apparaît que ses aventures lui mettent enfin un peu de plomb dans la cervelle, sa naïveté et son impulsivité m'ont profondément agacée. Je n'ai pas pu me raccrocher aux personnages secondaires qui sont assez effacés mais qui présagent cependant des histoires intéressantes... que nous ne connaîtrons jamais. J'ai refermé Les Âmes Croisées emplie d'un joli coktail d'émotions : émerveillement bien sûr, et même exaltation car le récit décolle vraiment dans les derniers chapitres, mais surtout frustration de ne jamais pouvoir connaître la suite et même un peu de colère contre ce "destin" (appelez ça comme vous voulez) qui a enlevé trop tôt un très bon auteur.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
Il est indéniable que Bottero a le chic pour construire des univers originaux et accrocheurs. Son écriture, fluide et pleine d'émotions, permet de s'immerger complètement dans le récit dès les premières pages. Je suis loin de maîtriser parfaitement toutes les références qu'il s'amuse à placer dans ses différentes oeuvres et je suis persuadée d'avoir raté de nombreux clins d'oeil, ce qui est assez frustrant même si Les Âmes Croisées est un récit qui ne nécessite pas la lecture des précédents ouvrages de l'auteur pour être compris. Bottero installe soigneusement son univers et sa trame qui, quoique assez classique, ne perd rien de sa saveur et de son efficacité. On comprend dès le début que Nawel, fille d'une famille très aisée et petite peste de son état, devra mettre son égoïsme de côté et s'ouvrir aux autres si elle veut avancer dans la vie. le choix de sa "caste", initialement simple coup d'éclat, lui permettra finalement de gagner en maturité et d'ouvrir les yeux sur les injustices qui l'entourent.
Malheureusement, même si j'ai apprécié évoluer dans le monde enchanteur (et dangereux !) de Nawel, j'ai eu envie de lui mettre des claques à toutes les pages. Même lorsqu'il apparaît que ses aventures lui mettent enfin un peu de plomb dans la cervelle, sa naïveté et son impulsivité m'ont profondément agacée. Je n'ai pas pu me raccrocher aux personnages secondaires qui sont assez effacés mais qui présagent cependant des histoires intéressantes... que nous ne connaîtrons jamais. J'ai refermé Les Âmes Croisées emplie d'un joli coktail d'émotions : émerveillement bien sûr, et même exaltation car le récit décolle vraiment dans les derniers chapitres, mais surtout frustration de ne jamais pouvoir connaître la suite et même un peu de colère contre ce "destin" (appelez ça comme vous voulez) qui a enlevé trop tôt un très bon auteur.
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