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Critique de Kjeld
Déconstruire le roman national en mimant sa structure chronologique, telle est l'ambition de cet ouvrage dirigé par Patrick Boucheron. Force est de constater que c'est une réussite.
Le livre se découpe en 146 petits chapitres de quatre ou cinq pages correspondants à une date précise. Il s'agit donc plus d'un ouvrage de consultation, mais la lecture en continue n'est pas irréalisable. Je recommande cependant la première méthode à la vue du contenu riche de chaque article. La plupart prenant le lecteur à contre-pied sur les représentations qu'il se faisait d'un événement ou d'un personnage historique.
Ces chapitres abordent la date retenue autant de manière historique qu'historiographique. C'est là, selon moi, qu'est la réelle plus-value de l'ouvrage. Ce livre de vulgarisation sensibilise ainsi le grand public aux questions d'écriture de l'histoire (de sa diversité et de son évolution) et de la mémoire. La compréhension reste aisée et les renvois bibliographiques à la fin de chaque chapitre, permettent d'approfondir les sujets retenus comme les plus intéressants.
Enfin, à titre personnel, j'ai apprécié les chapitres de l'histoire de la "France d'aujourd'hui". Les sujets abordés ont marqué ma vie et ce livre me permet d'avoir un nouveau regard sur eux.
Il s'agit bien d'un ouvrage qui entre dans une démarche politique, comme l'ont expliqué son directeur et d'autres lecteurs dans les critiques précédentes. Il est le fruit d'une vision de l'histoire, certes, mais surtout d'une certaine logique. Un pays, une nation ou une société, ne peut disposer d'une histoire cloisonnée, complétement déconnectée de l'histoire des autres pays, nations ou sociétés. Finalement existe-t-il une histoire de la France ou spécifiquement française ou ne serait-ce que le focus sur une portion d'une histoire mondiale, de l'Histoire tout simplement ?
Le livre se découpe en 146 petits chapitres de quatre ou cinq pages correspondants à une date précise. Il s'agit donc plus d'un ouvrage de consultation, mais la lecture en continue n'est pas irréalisable. Je recommande cependant la première méthode à la vue du contenu riche de chaque article. La plupart prenant le lecteur à contre-pied sur les représentations qu'il se faisait d'un événement ou d'un personnage historique.
Ces chapitres abordent la date retenue autant de manière historique qu'historiographique. C'est là, selon moi, qu'est la réelle plus-value de l'ouvrage. Ce livre de vulgarisation sensibilise ainsi le grand public aux questions d'écriture de l'histoire (de sa diversité et de son évolution) et de la mémoire. La compréhension reste aisée et les renvois bibliographiques à la fin de chaque chapitre, permettent d'approfondir les sujets retenus comme les plus intéressants.
Enfin, à titre personnel, j'ai apprécié les chapitres de l'histoire de la "France d'aujourd'hui". Les sujets abordés ont marqué ma vie et ce livre me permet d'avoir un nouveau regard sur eux.
Il s'agit bien d'un ouvrage qui entre dans une démarche politique, comme l'ont expliqué son directeur et d'autres lecteurs dans les critiques précédentes. Il est le fruit d'une vision de l'histoire, certes, mais surtout d'une certaine logique. Un pays, une nation ou une société, ne peut disposer d'une histoire cloisonnée, complétement déconnectée de l'histoire des autres pays, nations ou sociétés. Finalement existe-t-il une histoire de la France ou spécifiquement française ou ne serait-ce que le focus sur une portion d'une histoire mondiale, de l'Histoire tout simplement ?
