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Critique de Chou_dOnee
Un bon moment de détente l'été dernier. Ce livre met en scène deux personnages mythiques des romans policiers du 19ème siècle, Sherlock Holmes et Arsène Lupin, étonnamment réunis dans la station balnéaire de Royan.
J'ai eu ma période Arsène Lupin pendant laquelle j'ai dévoré plus d'une dizaine de ses aventures. J'ai moins lu celles de Sherlock Holmes, mais comment ne pas le connaître ? L'idée de les confronter m'est apparue astucieuse. Nous retrouvons donc Sherlock Holmes venu se détendre chez un cousin français en Charente Maritime (Charente inférieure à l'époque). Dans cette cité de bord de mer déjà réputée à son époque, il s'y ennuie. Les bains, l'air pur, les balades, très peu pour lui. Son inséparable ami le Docteur Watson, au contraire, adore. Il a accompagné Holmes avec sa dulcinée, une suffragette néo-féministe, anglaise et haute en couleur.
C'est alors que l'arrivée d'une riche héritière munie de joyaux fabuleux, appâts irrésistibles pour ce diable d'Arsène Lupin, roi des voleurs, va conduire notre célèbre enquêteur londonien à se faire recruter incognito par l'hôtel charentais où l'héritière séjourne et tenter de protéger à la fois l'honneur et les biens de la demoiselle. Holmes se fait passer pour Monsieur Houlme et devient le détective de l'établissement, recruté par un directeur au caractère et au comportement étonnants. Tantôt amical tantôt cassant. Son attitude ne correspond pas à l'idée que l'on se fait du responsable d'un endroit huppé.
S'ensuit une série de péripéties où vont se mêler des espions, des femmes de chambre, des meurtres, un vol au nez et à la barbe de la police, des courses poursuites dans des grottes secrètes, des sous-marins, et tout ce qui fait le sel (marin bien sûr) des romans policiers d'antan. le tout dans le décor du Royan des années folles, reconstitué minutieusement. Ceux qui connaissent la station charentaise seront ravis par la qualité des descriptions.
Reste que l'ouvrage aurait pu comporter une bonne centaine de pages de moins et creuser davantage l'opposition Holmes – Lupin. Il n'aurait rien perdu de son charme et aurait gagné en éclat. On tourne parfois un peu en rond dans les méandres de circonstances qui n'appuient pas essentiellement le récit. A la fin, apparait une certaine complémentarité, voire une amitié, entre les deux personnages principaux. Mais un drame ancien les sépare. Bien qu'ils s'unissent alors contre un ennemi commun, ce rapprochement ne paraît pas très crédible.
C'est la raison pour laquelle je donne une note moyenne au roman, tout en conseillant sa lecture sous un pin de la côte atlantique, durant vos prochaines vacances. A la plage, ce sera un bon compagnon.
J'ai eu ma période Arsène Lupin pendant laquelle j'ai dévoré plus d'une dizaine de ses aventures. J'ai moins lu celles de Sherlock Holmes, mais comment ne pas le connaître ? L'idée de les confronter m'est apparue astucieuse. Nous retrouvons donc Sherlock Holmes venu se détendre chez un cousin français en Charente Maritime (Charente inférieure à l'époque). Dans cette cité de bord de mer déjà réputée à son époque, il s'y ennuie. Les bains, l'air pur, les balades, très peu pour lui. Son inséparable ami le Docteur Watson, au contraire, adore. Il a accompagné Holmes avec sa dulcinée, une suffragette néo-féministe, anglaise et haute en couleur.
C'est alors que l'arrivée d'une riche héritière munie de joyaux fabuleux, appâts irrésistibles pour ce diable d'Arsène Lupin, roi des voleurs, va conduire notre célèbre enquêteur londonien à se faire recruter incognito par l'hôtel charentais où l'héritière séjourne et tenter de protéger à la fois l'honneur et les biens de la demoiselle. Holmes se fait passer pour Monsieur Houlme et devient le détective de l'établissement, recruté par un directeur au caractère et au comportement étonnants. Tantôt amical tantôt cassant. Son attitude ne correspond pas à l'idée que l'on se fait du responsable d'un endroit huppé.
S'ensuit une série de péripéties où vont se mêler des espions, des femmes de chambre, des meurtres, un vol au nez et à la barbe de la police, des courses poursuites dans des grottes secrètes, des sous-marins, et tout ce qui fait le sel (marin bien sûr) des romans policiers d'antan. le tout dans le décor du Royan des années folles, reconstitué minutieusement. Ceux qui connaissent la station charentaise seront ravis par la qualité des descriptions.
Reste que l'ouvrage aurait pu comporter une bonne centaine de pages de moins et creuser davantage l'opposition Holmes – Lupin. Il n'aurait rien perdu de son charme et aurait gagné en éclat. On tourne parfois un peu en rond dans les méandres de circonstances qui n'appuient pas essentiellement le récit. A la fin, apparait une certaine complémentarité, voire une amitié, entre les deux personnages principaux. Mais un drame ancien les sépare. Bien qu'ils s'unissent alors contre un ennemi commun, ce rapprochement ne paraît pas très crédible.
C'est la raison pour laquelle je donne une note moyenne au roman, tout en conseillant sa lecture sous un pin de la côte atlantique, durant vos prochaines vacances. A la plage, ce sera un bon compagnon.
