Dans ce roman, sous titré "Une hostobiographie",
Alphonse Boudard revient sur son parcours de tubard, c'est à dire de tuberculeux.
Dans l'après guerre, la tuberculose tue encore, les traitements sont aléatoires: Cure de silence, suralimentation, ou de choc, chirurgie qui peut vous laisser infirme. Les médicaments efficaces arrivent à peine des états unis.
Pas de quoi rire donc, pourtant, avec sa verve faubourgienne, son humour, et sa lucidité, Boudard parvient à nous amuser de son malheur.
C'était là son grand talent; divertir avec le récit de son vécu, souvent difficile, voire dramatique, au lieu d'accuser la société, ou de s'apitoyer sur son sort, une leçon, de la part d'un auteur qui était tout sauf un donneur de leçons.
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