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Critique de EosMayonnaise


Nous y voici donc!
Tout d'abord un grand merci aux Editions Sud Ouest pour cet ouvrage.
Ce que j'aime dans Masse Critique, c'est lire des choses auxquelles je n'aurais jamais pensé jeter un oeil par moi-même.

Je n'avais jamais entendu parler ni de Louis Hémon, ni de Maria Chapdelaine. Ce qui m'a fait choisir ce titre? "La vie volée de l'auteur de Maria Chapdelaine". Un écrivain oublié. Tout ce que j'aime. Allons vite en découvrir un peu plus.

J'ai eu beaucoup de mal pendant les quarante première pages. Un début de biographie des plus conventionnelles qui commence par une description de l'arbre généalogique de Hémon et un compte-rendu sur les villes dont ils sont originaires... Non pas que Brest ne m'intéresse pas, mais...
L'intérêt arrive quand notre grand écrivain atteint l'âge adulte et part pour Londres. Toute l'histoire vient ensuite par les témoignages des gens qui l'ont côtoyé, les lettres qu'il a envoyées à sa famille et les extraits de ses différents écrits. Et là on rentre vraiment dans l'histoire de cet homme toujours très discret sur sa vie privée, mais que j'ai découvert avec passion.

Hémon faisait fi des conventions et a toujours eu des relations assez chaotiques avec son père qui ne comprenait pas que son fils refuse une longue carrière dans l'enseignement. Louis préférait l'aventure, c'était un homme qui voulait vivre, tout simplement. Vivre et écrire, pour son bon plaisir.

Après cette lecture, je vais maintenant me sentir obligée de trouver ses oeuvres, parce que l'homme m'a vraiment intriguée. Son humour assez britannique et plutôt sarcastique a tout pour me plaire. Une personnalité à connaître, bien que toujours très discret.

Mort à trente-trois ans fauché par un train, Louis Hémon a connu un succès posthume avant de repasser à l'anonymat, surtout en France, où on le prend encore parfois pour un auteur canadien.
Pour le centenaire de sa mort, Alain Boulaire a voulu lui rendre hommage. Merci pour ce cadeau.
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