Dans le Sancerrois, comme d'ailleurs partout en Europe occidentale, l'Église joua un rôle moteur dans le maintien de la viticulture.
(p.67)
Le temps des épreuves fit naître des solidarités inédites : les syndicats viticoles de l'arrondissement de Sancerre nés en 1884 se groupèrent ainsi en une fédération le 4 mai 1902. Un collectif prenait forme.
(p.200)
La hiérarchisation des cru du Sancerrois
Dès le XIIIe siècle, les vins blancs de Chavignol avaient connu un engouement qui se matérialisa par la singularisation de clos et l'adoption d'une nomenclature complexe pour distinguer les terroirs. L'ensemble du Sancerrois connaît une même différenciation des crus à l'époque moderne qui s'appuie sur le patient travail de différenciation des terroirs opéré au cours des siècles précédents.
(p.167-168)
Les marchands protestants
Acteurs incontournables de l'axe ligérien, les marchands de vin (presque tous) protestants ont fortement contribué à entretenir la prestigieuse renommée des crus du Sancerrois au-delà des limites du duché du Berry.
(p.166)
La différenciation des terroirs
Très tôt, les vins du Sancerrois furent donc distingués par le nom des lieux-dits d'où ils étaient issus. Cet usage explique la nomenclature complexe qui s'établit dès le XVe siècle pour nommer les différents terroirs du Sancerrois, en particulier sur le finage de Chavignol.
(p.124)